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Contexte fait le point sur les enjeux numériques de ce second mandat d’Emmanuel Macron. En France comme à Bruxelles, le centre de gravité va se déplacer en partie du côté des régulateurs, avec la mise en œuvre du DSA et du DMA, deux textes majeurs encadrant les activités des plateformes. La machine bruxelloise doit toutefois encore mener à terme plusieurs dossiers structurants pour l’écosystème.
Le fameux « Avec vous » martelé par Emmanuel Macron durant sa campagne éclair, convainc-t-il les partenaires sociaux et les représentants d’intérêts ? Échaudés par un quinquennat très vertical et atypique du fait des crises, ils redoutent de se confronter à une impulsion politique des sujets toujours centralisée à l’Élysée. Sauf si la majorité qui se dessine fin juin est plus composite.
Rompant avec une organisation du ministère de l’Écologie vieille de quinze ans, la promesse d’un Premier ministre de la planification écologique, épaulé par deux ministres, laisse circonspects la plupart des observateurs interrogés par Contexte. Elle concorde toutefois avec l’idée, partagée par les connaisseurs des arcanes gouvernementaux, de la nécessité d’une profonde rénovation de l’action publique pour faire enfin avancer la transition écologique.
Contexte recense les nombreux dossiers qui s’imposent d’ores et déjà au président réélu le 24 avril, au risque d’entraver fortement ses marges de manœuvre au cours de son prochain quinquennat.
Le prochain gouvernement va trouver en haut de sa pile deux immenses dossiers en matière de transports : le financement des infrastructures et la transition écologique. Deux sujets sur lesquels le bilan du quinquennat précédent a été jugé insuffisant par l’opposition, le secteur ou encore les organisations environnementales.
Depuis plus d’un an, les représentants d’intérêt ont organisé des rencontres avec les équipes de campagne. Mais personne n’était vraiment préparé à l’éventualité d’une victoire de Marine Le Pen. Depuis trois semaines, le scénario est discuté au sein des cabinets d’affaires publiques comme chez leurs clients. À ce stade, pas d’affolement, les stratégies d’action ne sont pas bousculées. Mais les calculs et les analyses s’affinent.
Après un début de quinquennat marqué par la mise sur pause des grands projets d’infrastructures de transport, le mandat d’Emmanuel Macron s’achève avec la relance de plusieurs lignes TGV. Un virage qui laisse un goût amer à une partie des Marcheurs de la première heure.
Lignes ferroviaires à grande vitesse, contournements routiers, aéroports… Socialistes, écologistes, communistes et Insoumis affichent depuis plusieurs années des points de vue divergents sur de nombreux projets d’infrastructures de transport. Mais chaque parti a aussi ses divisions internes, plus ou moins exposées au grand jour.
S'appuyant sur son bilan mais aussi sur ses échecs, le président candidat veut poursuivre les réformes lors d'un second quinquennat. Entré tardivement en campagne, Emmanuel Macron a déroulé son programme lors d'une très longue conférence de presse, le 17 mars, sans toutefois parvenir à lever toutes les interrogations sur ses intentions.
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