Benjamin Milkoff

Le sujet s’est refait une place dans l’agenda de la Commission ces derniers mois à la faveur du durcissement de la situation géopolitique, entre guerre en Ukraine et volonté affichée de Donald Trump de se désengager du continent européen. Mais malgré l’ambition affichée par l’exécutif et les États membres, les moyens manquent encore et le gros de la bataille va se jouer lors des négociations du prochain budget européen.

Le décompte est lancé : les Vingt-Sept sont désormais tenus de donner forme à l’espace européen des données de santé, et vite. Mais avec quels moyens ? La question, à peine effleurée dans le cadre des négociations, est aujourd’hui brûlante. Et les sources de financement envisagées se révèlent, à ce stade, très incertaines, morcelées et inégales. Anatomie d’un flou.

Contexte publie le projet de plan industriel pour l’automobile qui sera présenté par la Commission européenne ce 5 mars. Sans surprise, il intègre les flexibilités sur les objectifs d’émissions 2025 annoncées par Ursula von der Leyen. La législation sur le verdissement des flottes d’entreprise est officiellement programmée pour fin 2025. Et c’est dans l’air du temps : un paquet simplification est aussi prévu, afin « d’améliorer la cohérence entre les exigences réglementaires ». Mais les acteurs du secteur chercheront en vain l’argent frais.

Deux semaines intenses de discussions sur l’avenir du secteur automobile en Europe viennent de se clôturer. Qu’en ont retenu les participants ? Quelles pistes tiennent la corde pour le plan d’action – qui suscite des attentes mesurées – alors que le pacte pour une industrie propre a déjà posé des balises ? Contexte vous livre tout.

Au menu des groupes de travail qui démarrent cette semaine, la transition du secteur, la formation aux nouvelles compétences, l’accompagnement des travailleurs. Et les amendes 2025 en embuscade ?

Après un lancement hâtif, le dialogue stratégique est désormais engagé. Si la discussion a bien démarré au plus haut niveau, les incertitudes persistent sur la suite de la séquence.

Si, à Paris, le ministère de la Santé continue de construire, brique par brique, la régulation de la santé numérique, les promesses de la nouvelle Commission à Bruxelles commencent à se dessiner.

Retrouvez sur cette page les membres des cabinets des commissaires de la Commission von der Leyen 2 (2024-2029) intéressant le secteur du numérique en santé. Ce trombinoscope sera complété au fur et à mesure des nominations, puis régulièrement mis à jour pour tenir compte des mouvements au sein de ces cabinets.

Malgré sa maîtrise de l’exercice, le commissaire désigné n’a pas convaincu les eurodéputés sur le fond. Si la santé a été plutôt bien servie lors de son audition, ce n’est pas le cas du bien-être animal, au point de soulever la question du transfert d’une partie de son portefeuille au commissaire à l’Agriculture. Olivér Várhelyi est soumis à une nouvelle salve de questions écrites. Un drame en deux actes.

Ursula von der Leyen a dévoilé le 17 septembre la composition de son nouveau collège et les portefeuilles attribués à chaque commissaire désigné. Portée par l’impératif de compétitivité, la e-santé conserve un droit de cité dans leurs lettres de mission, dans la continuité du mandat précédent.

Le nouveau gouvernement britannique a fait du « reset » – la remise à plat – des relations entre Londres et l’Union européenne une de ses priorités. La réponse européenne, non dénuée de précautions, est révélatrice : les obstacles persistent, mais un nouveau chemin pourrait se dessiner.

Alors qu’Emmanuel Macron a renvoyé la constitution d’un nouveau gouvernement à l’après-Jeux olympiques, l’hypothèse d’une cohabitation dans les mois à venir reste envisageable. Quel que soit le casting, aucun des trois blocs n’aura de majorité absolue et le camp présidentiel sera diminué. Une situation inédite. La politique européenne, sur laquelle le couple exécutif s’est toujours efforcé d’apparaître uni lors des précédentes cohabitations, pourrait en pâtir.

Contexte revient sur les parcours respectifs des trois nouveaux personnages clés de l’Union jusqu’en 2029. Les chefs d’État et de gouvernement ont confirmé leur choix lors du sommet du 27 juin à Bruxelles.

Allemagne, Italie, Pologne… un peu partout en Europe, les élections du 9 juin ont mis en évidence de nouvelles tendances ou rapports de force au sein des échiquiers politiques nationaux. Tour d’horizon des principaux points à retenir.