Camille Selosse

Camille Selosse

Journaliste Transports

Après une licence en sciences économiques et politiques et un master en relations internationales, j'ai terminé ma formation par un stage de fin d'étude chez Contexte à l'automne 2014 au moment du lancement de la rubrique Transports. J'ai ensuite été pigiste pour différents titres de la presse spécialisée transports. En 2017, je suis devenue la journaliste chargée des sujets mobilité pour La Gazette des communes. J'assure la présidence de l'Association des journalistes des transports et des mobilités, que j'ai lancée au printemps 2018. J'ai intégré l'édition transports de Contexte en août 2018.

Déclaration d’intérêts

Autres activités professionnelles ayant donné lieu à rémunération ou gratification depuis mon arrivée à Contexte

Néant

Lire l'ensemble de la déclaration
Détention d’actions ou de créances sur une société susceptible d’une couverture éditoriale

Néant

Participations actuelles aux instances dirigeantes d'un organisme public ou privé (association, sociétés) susceptibles d’une couverture éditoriale

Néant

Fonctions bénévoles actuelles dans une association émettant des positions sur des politiques publiques (plaidoyer), dons réguliers et adhésions en cours à un parti politique ou syndicat

Je suis présidente de l'Association des journalistes des transports et des mobilités (AJTM).

Fonctions et mandats électifs

Néant

Liens familiaux* ayant une activité professionnelle ou militante significative dans des organismes publics ou privés susceptibles d’une couverture éditoriale

Néant

* Ascendant, descendant, conjoint, partenaire lié par un pacte civil de solidarité, relation de couple stable et avérée.

Ses articles

Jeux olympiques, budget, nominations… : ces trains à faire arriver en gare, quel que soit le pilote aux Transports

Sur le bureau de l’actuel ministre des Transports, Patrice Vergriete, une importante pile de dossiers à traiter stagne depuis plusieurs mois. Faute de majorité claire à l’Assemblée, les retards pourraient encore s’accumuler dans les semaines à venir. Certaines nominations ou la préparation du budget ne peuvent toutefois plus attendre. L’État doit également honorer des engagements pris auprès de l’Union européenne ou des Régions.

À l’Assemblée nationale, des convergences plus nombreuses qu’en apparence

Les élections législatives du 7 juillet ont débouché sur une Assemblée nationale plus que jamais divisée en blocs, ce qui rend improbable, sur le papier, la constitution d’une coalition gouvernementale. Depuis 2022, des coopérations entre adversaires politiques au Palais-Bourbon ont pourtant permis de porter des positions communes. Contexte revient sur ces moments, parfois couronnés de succès, le plus souvent freinés par l’exécutif.

Les députés à suivre dans le domaine des transports

À l’issue du second tour des législatives anticipées, le 7 juillet 2024, plusieurs personnalités investies dans les mobilités depuis 2017 ont dû plier bagage. D’autres ont réussi à retrouver leur siège et de nouveaux élus vont faire leurs premiers pas dans l’hémicycle. Contexte a scruté les parcours et prises de position afin d’identifier ceux qui sont susceptibles de s’emparer des dossiers relatifs aux transports. Leur intérêt reste à confirmer et dépendra aussi de la répartition des députés dans les commissions thématiques.

Depuis la dissolution, le train-train quotidien au ministère des Transports

Malgré la dissolution de l’Assemblée nationale, le travail se poursuit, cahin-caha, sur différents dossiers. L’échéance olympique s’impose au ministère, tandis que plusieurs sujets ne peuvent souffrir de retards. Mais les grands arbitrages politiques vont (encore) devoir attendre.

« Pas de son, pas d’image » : les transports dans le brouillard

Depuis la refonte de l’équipe gouvernementale, les dossiers transports patinent ; arbitrés puis remis sur le métier, décalés sine die ou tombés dans les limbes. La disette budgétaire complique la tâche de l’équipe de Patrice Vergriete. Mais la méthode du ministre, aussi, laisse perplexe.

Retard de livraison des rames du RER B : l’Europe, un coupable (trop) idéal

Un énième report de la livraison des nouvelles rames destinées à la ligne qui traverse l’Île-de-France du nord au sud a été annoncé mi-mars. Aussitôt, Valérie Pécresse a mis en cause la réglementation européenne. Mais l’affaire se révèle plus complexe.

Autour de François-Xavier Bellamy, un dispositif resserré pour tirer les leçons du passé

L’eurodéputé mène de nouveau la liste des Républicains en s’appuyant sur ses proches collaborateurs et avec un pilotage rapproché du parti. Un petit groupe de cadres de la droite se réunit régulièrement sous l’égide d’Éric Ciotti, qui concentre un certain nombre de décisions.

Thierry Guimbaud : « Le moment est venu de s’interroger sur l’acte 2 » de la régulation des transports

Les pouvoirs de l’Autorité de régulation des transports doivent être renforcés et celle-ci doit mieux prendre en compte le « système de transports » dans sa globalité, selon son nouveau président. Pour lui, la concurrence n’est pas une fin en soi, mais doit servir la transition écologique, le pouvoir d’achat des ménages et la qualité de service. Autant d’impératifs qui guideront les interventions du régulateur concernant le réseau ferroviaire ou la fin des concessions autoroutières, explique-t-il dans un entretien à Contexte, deux mois après sa nomination.

Péages ferroviaires : l’heure n’est pas au « grand soir »

Selon nos informations, la mission sur les péages ferroviaires ne préconisera pas de révolution. Lancée par l’État à l’automne, alors que le niveau et la structuration des redevances ferroviaires étaient déjà l’objet de débats depuis des mois, entre lobbying appuyé pour les faire évoluer et procédure devant le Conseil d’État, elle proposera plusieurs ajustements méthodologiques. Et encouragera surtout une discussion entre l’État et les Régions sur la répartition des coûts.

Patrice Vergriete va devoir tirer son épingle des Jeux

Après cinq mois au Logement, il hérite du portefeuille des Transports en remplacement de Clément Beaune. L’ex-maire de Dunkerque est surtout connu du secteur pour avoir été le premier à instaurer la gratuité des transports dans sa ville et un éphémère président de l’Agence de financement des infrastructures de transport de France. Le grand défi des Jeux olympiques l’attend, tout comme de multiples dossiers de fond laissés inachevés par son prédécesseur et qu’il pourrait aborder sous un prisme qui lui est cher : celui de l’aménagement du territoire.

Bruxelles à grande vitesse, Paris embouteillé

Les institutions européennes filent à vive allure vers les élections de juin et, prévient la présidence belge du Conseil, de nombreux textes – RTE-T, Euro 7 ou sécurité maritime – doivent être finalisés. À Paris, les dossiers complexes s’empilent, qu’il s’agisse de financement des infrastructures, d’avenir des concessions autoroutières ou de transition énergétique.

Loi de programmation : Clément Beaune cherche sa voie

Le ministre des Transports essaie de trouver un chemin parlementaire afin de faire voter une loi de programmation des infrastructures. Les groupes politiques y sont favorables mais demandent des gages. Le passage apparaît étroit et nécessitera de franchir un obstacle de taille : Bercy.

Les sénateurs à suivre dans le secteur des transports

La composition du Sénat a été partiellement renouvelée fin septembre 2023. Aux spécialistes des transports et sénateurs régulièrement mobilisés sur ces questions viennent s’ajouter de nouveaux élus susceptibles de s’intéresser aux mobilités. Retrouvez les sénateurs à suivre dans notre trombinoscope, par commission, groupe politique et département.

Contrats de plan État-Régions : petits et gros blocages

Les négociations entre les Régions et les préfets ont débuté cet été. Dans la plupart des cas, elles avancent bien et il reste seulement quelques points à débloquer. Mais dans trois Régions, où l’on estime que le compte n’y est pas, les discussions sont tendues.

[Agenda Transports] À Paris, navigation risquée entre les taxes, les promesses de long terme et la fronde sociale

Taxer l’aérien et les sociétés d’autoroutes pour développer le ferroviaire et les transports publics : tel est le principal enjeu de cette rentrée 2023 pour le ministère de Clément Beaune, tenu de répondre à deux impératifs majeurs, le financement des infrastructures et la décarbonation des transports.

Budget 2024 : ce que l’on sait déjà et ce qu’il reste à arbitrer pour les transports

Les crédits transports grossiront de 1,1 milliard d’euros dans le budget 2024 par rapport à l’année précédente. Aux enveloppes fléchées vers le train, les pistes cyclables ou l’achat de véhicules électriques s’en ajouteront d’autres, issues de France 2030 ou du budget annexe aérien. En parallèle, de multiples taxes ne manqueront pas d’alimenter les débats au Parlement.

L’énergie, nouveau réacteur des gestionnaires d’infrastructures de transport

La transition écologique, couplée à la crise générée par la guerre en Ukraine, incite les gestionnaires d’infrastructures de transport à se lancer eux-mêmes dans le secteur de l’énergie. Un virage opéré avec la bénédiction du gouvernement.

Lois de programmation, pièges à millions

Entre les lois de programmation déjà votées et celles réclamées, une importante partie du budget est susceptible d’être cadrée jusqu’à la fin du quinquennat. Si Bercy tente de mettre le holà, les ministres et secteurs concernés y voient de nombreux avantages. Mais l’exercice peut vite tourner au piège parlementaire.

Les cabinets de conseil, rouage essentiel de l’ouverture à la concurrence ferroviaire

Régions et État ne parviennent pas à assurer seuls la mise en concurrence de leur réseau et font appel à des cabinets aux expertises variées. Même si les pouvoirs publics restent décideurs in fine, une bonne partie de la procédure repose sur le travail de ces consultants. Dont le nombre demeure restreint, ce qui expose les collectivités à un risque d’embouteillage des procédures.

Infographie - Les échéances de la feuille de route d'Élisabeth Borne

La Première ministre a présenté sa « feuille de route » le 26 avril, avec les textes qui seront mis à l’ordre du jour du Parlement dans un calendrier plus ou moins flou. Contexte fait le point dans une infographie.