Emilie Coste

Emilie Coste

Journaliste Environnement

J’ai rejoint la rédaction de Contexte et sa rubrique Environnement en avril 2022. Avant cela, j’ai suivi pendant plusieurs années la stratégie des grandes entreprises françaises pour La Lettre A, en tant que journaliste économique. Ancienne juriste, j’ai bifurqué vers le journalisme en 2017 en intégrant une formation de l’Ecole des métiers de l’information (Emi-cfd).

Déclaration d’intérêts

Autres activités professionnelles ayant donné lieu à rémunération ou gratification depuis mon arrivée à Contexte

Néant

Lire l'ensemble de la déclaration
Détention d’actions ou de créances sur une société susceptible d’une couverture éditoriale

Néant

Participations actuelles aux instances dirigeantes d'un organisme public ou privé (association, sociétés) susceptibles d’une couverture éditoriale

Néant

Fonctions bénévoles actuelles dans une association émettant des positions sur des politiques publiques (plaidoyer), dons réguliers et adhésions en cours à un parti politique ou syndicat

Néant

Fonctions et mandats électifs

Néant

Liens familiaux* ayant une activité professionnelle ou militante significative dans des organismes publics ou privés susceptibles d’une couverture éditoriale

Néant

* Ascendant, descendant, conjoint, partenaire lié par un pacte civil de solidarité, relation de couple stable et avérée.

Ses articles

Amputés, élagués, épargnés : qui va payer les dix milliards de coupes budgétaires ?

Contexte a estimé la proportion des efforts demandés aux différents ministères et a identifié les politiques publiques les plus touchées par les économies budgétaires. Selon nos calculs, le ministère de la Transition écologique, quatrième ministère le plus doté dans le budget 2024, est le premier perdant. À l’inverse, la défense, l’agriculture, les collectivités territoriales ou les fonds de France 2030 ont été préservés. Certaines missions voient leurs crédits réduits de manière significative.

Consigne pour réemploi : le « j’y vais, j’y vais pas » de l’État

La France s’est fixé des objectifs ambitieux de réduction des emballages. Et la consigne pour réemploi fait partie des solutions clés. Pourtant, elle peine à se déployer. L’impulsion des pouvoirs publics est sous le feu des critiques.

Agriculture et environnement : l’impact aussi énorme que discutable de la norme

Le 26 janvier, le Premier ministre s’est employé à calmer la grogne des agriculteurs en annonçant pour l’essentiel la révision de normes environnementales, sans proposer de cap clair au monde agricole. Sollicités par Contexte depuis le début de la crise, plusieurs spécialistes et observateurs du secteur relativisent cette approche. Face à la menace du blocage de Paris, Gabriel Attal a d’ores et déjà prévenu, le 28 janvier, que de nouvelles mesures seraient annoncées…

À Bruxelles et Paris, des élections, des jeux, un zeste d’écologie

En ce début d’année 2024, les institutions européennes mettent les bouchées doubles pour finaliser le Green Deal avant les élections européennes, début juin. En France, le gouvernement va poursuivre les chantiers environnementaux déjà entamés, avant que les Jeux olympiques ne viennent « geler » la période.

La France encore loin d’avoir trouvé le chemin de la neutralité carbone

Et elle rate, pour le moment, l’objectif européen de – 55 % d’émissions de gaz à effet de serre en 2030. C’est ce qu’indiquent les ultimes modélisations climatiques, réalisées secteur par secteur par l’administration dans le cadre de la planification écologique et publiées par Contexte. La forte dégradation des puits forestiers impose d’accroître les efforts dans les autres secteurs.

La territorialisation de la planification écologique entre dans le dur

Dans le grand schéma lancé par le Secrétariat général à la planification écologique (SGPE), les entreprises doivent assumer la moitié de la baisse des émissions de gaz à effet de serre, collectivités locales et ménages se partageant l’autre moitié. Mais comment embarquer toutes les parties prenantes autour d’un projet partagé, avec un simple pouvoir d’incitation sur les montants à investir ? Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, a été chargé de mobiliser les acteurs locaux. Fortement invitées à fournir un plan d’action cohérent, les Régions disposent de délais serrés et de marges de manœuvre limitées. Le rôle de l’État, chef d’orchestre de la démarche, ressemble à un numéro d’équilibriste.

Budget 2024 : une première marche pour la planification écologique, un petit pas pour la fiscalité

Censé mettre en branle la planification écologique, le projet de loi de finances 2024 a été présenté le 27 septembre en Conseil des ministres. Comme rarement, voire jamais, le ministère de la Transition écologique enregistre une hausse de son budget et de ses effectifs. Pérennisée jusqu’au bout du quinquennat ? Le verdissement d’ampleur des niches fiscales « brunes » et la taxe sur l’artificialisation sont les grands absents du texte.

Les collectivités ont eu la peau de la consigne des bouteilles en plastique

Le dénouement favorable aux collectivités apporté par Christophe Béchu à Nantes, le 27 septembre, ne présage en rien de la décision qui sera prise à Bruxelles sur le même sujet.

Règlement emballages : ce que les États veulent garder, modifier ou jeter

Base juridique, consigne, réemploi, recyclabilité… Contexte recense les positions de la France et d’une dizaine d’États membres sur plusieurs mesures clés. Après la pause estivale, les négociations ont repris le 15 septembre sous présidence espagnole. Cette dernière espère parvenir à un compromis entre les Vingt-Sept d’ici à la fin de l’année, mais les positions sont variées et les alliances mouvantes.

[Agenda] L’écologie dans le brouillard à Paris, en proie aux vents contraires à Bruxelles

À Paris, les annonces concernant la planification écologique sont sans cesse reportées. Certains objectifs fixés avant l’été doivent désormais être déclinés dans les territoires. Mais il reste des angles morts : sur la méthode, mais aussi sur la gestion de la problématique des sols et des forêts. À Bruxelles, à quelques mois des élections européennes, le Green Deal est malmené et de nombreux chefs d’État demandent une pause, alors que les volets biodiversité, pollution et économie circulaire ne sont toujours pas finalisés.

Info Contexte - Déchets : la facture des producteurs d’emballages en passe d’être doublée

Voilà de quoi provoquer une levée de boucliers chez les industriels. Proposé par l’administration, le projet de cahier des charges pour la filière « emballages ménagers », que Contexte publie, devrait entraîner une hausse de leur contribution. Elle passerait de 927 millions en 2023 à 1,8 milliard d’euros.

Les sanctuaires de biodiversité auront besoin de trois fois plus d’argent d’ici à 2030

Un rapport d’inspection mesure la marche à franchir si la France veut coller à ses objectifs pour développer les aires protégées. À quelques jours de la présentation des arbitrages du gouvernement en matière de transition écologique, le constat est sans appel : cette politique de préservation de la biodiversité manque d’argent. Plus de 1,5 milliard d’euros seront nécessaires en 2030.

Plastique : l’Ademe dévoile enfin ses scénarios sur la consigne

Reportée à l’automne, la décision que doit prendre le gouvernement de mettre en place ou non une consigne des bouteilles en plastique en France est censée s’appuyer sur ces études. Très attendus, les travaux de l’Ademe ne permettent pas de trancher dans un sens ou dans un autre. Seule certitude : dans tous les cas, l’atteinte des objectifs coûtera deux fois plus cher qu’aujourd’hui.

Consigne : le gouvernement bouge sur le verre, mais patauge sur le plastique

Consigne pour réemploi du verre, interdiction de certains plastiques en 2025, tarification incitative… Cinq premières mesures viennent d’être annoncées ce 22 juin par Bérangère Couillard sur la gestion des déchets des emballages ménagers. La pression continue pourtant de monter autour de la mise en place ou non d’une consigne pour les bouteilles en plastique, grande absente de ces annonces, tandis qu’aucun choix politique évident n’émerge. Le gouvernement doit aussi composer avec l’échelon européen, qui pourrait obliger à la mettre en place.

Entretien avec Paul Delduc : le patron de l’IGEDD rêve de la fin du cimetière des éléphants

Nommé au début du second quinquennat Macron, le chef de l’Inspection générale de l’environnement et du développement durable veut donner un coup de peps à cette administration dont les racines vont chercher jusqu’au premier Empire. Paul Delduc explique à Contexte les motivations pour réformer ce service d’inspection, entre montée en puissance des enjeux écologiques, besoin de jeunesse et opportunité offerte par la réforme des grands corps d’État. Il espère mettre fin à ce qu’il refuse lui-même d’appeler un « cimetière des éléphants ».

Infographie - Les échéances de la feuille de route d'Élisabeth Borne

La Première ministre a présenté sa « feuille de route » le 26 avril, avec les textes qui seront mis à l’ordre du jour du Parlement dans un calendrier plus ou moins flou. Contexte fait le point dans une infographie.

Infographie : les échéances environnement de la feuille de route d’Élisabeth Borne

La Première ministre a présenté sa « feuille de route » le 26 avril, avec les textes qui seront mis à l’ordre du jour du Parlement dans un calendrier plus ou moins flou. Contexte fait le point dans une infographie.

Emballages : l’offensive de la France contre le plastique à Bruxelles

Paris veut peser dans les négociations sur la future législation européenne. L’objectif est de resserrer l’étau réglementaire sur le plastique et défendre la politique que la France mène à domicile. Face à elle, certains pays comme l’Italie poussent dans le sens inverse.

Ademe : Boris Ravignon, victime collatérale d’une « majorité de rejet »

Proposée par Emmanuel Macron, la nomination de Boris Ravignon (LR) à la présidence de l’Ademe a été rejetée le 12 avril par le Parlement. Un désaveu d’autant plus net pour cet élu local qu’il vient de sa propre famille politique. Cet événement rarissime sonne également comme un revers pour le chef de l’État. Il traduit le durcissement politique né de la réforme des retraites, éloigne un peu plus les perspectives d’une « majorité de projet » avec Les Républicains et révèle un franc agacement de la majorité présidentielle.

Plan eau : les sept points à ne pas rater des annonces d’Emmanuel Macron

Recul de l’objectif de baisse des prélèvements d’eau, parallèles avec le plan de sobriété énergétique, imprécisions sur le nucléaire, ménagement du secteur agricole ou maintien de la ponction de l’État sur le budget des agences de l’eau… Contexte recense à chaud ce qu’il ne fallait pas rater du plan en 53 mesures présenté par le chef de l’État dans les Hautes-Alpes le 30 mars.