Hélène Chaligne

Hélène Chaligne

Journaliste Agro, Paris

Après mes études à l’Institut des hautes études de droit rural et d’économie agricole (Ihedrea), et un master 2 en gestion de l’entreprise agricole et agroalimentaire, j’ai intégré la rédaction de la France agricole, en 2011. J'ai rejoint Contexte en mai 2019, dans le cadre du lancement de la rubrique Agro, dédiée à l’agriculture et l’agroalimentaire. 

Déclaration d’intérêts

Autres activités professionnelles ayant donné lieu à rémunération ou gratification depuis mon arrivée à Contexte

Néant

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Détention d’actions ou de créances sur une société susceptible d’une couverture éditoriale

Néant

Participations actuelles aux instances dirigeantes d'un organisme public ou privé (association, sociétés) susceptibles d’une couverture éditoriale

Néant

Fonctions bénévoles actuelles dans une association émettant des positions sur des politiques publiques (plaidoyer), dons réguliers et adhésions en cours à un parti politique ou syndicat

Néant

Fonctions et mandats électifs

Néant

Liens familiaux* ayant une activité professionnelle ou militante significative dans des organismes publics ou privés susceptibles d’une couverture éditoriale

Néant

* Ascendant, descendant, conjoint, partenaire lié par un pacte civil de solidarité, relation de couple stable et avérée.

Ses articles

Egalim : les propos d’Emmanuel Macron ravivent l’équivoque sur la construction du prix dans les contrats laitiers

La filière laitière n’a pas tout à fait identifié ce que le Président attend des « prix planchers ». Seule certitude : les acteurs vont devoir travailler une nouvelle fois sur les indicateurs de coûts de production et leur intégration dans les contrats.

La réconciliation du gouvernement et de la profession agricole suspendue au bon déroulé du Salon de l’agriculture

Emmanuel Macron inaugurera l’événement le 24 février, mais la question du format de sa visite préoccupe les services de l’Élysée. L’équation est complexe : faire comme d’habitude tout en protégeant le chef de l’État des jets de projectiles et quolibets des agriculteurs échaudés par la crise.

Ce qui est clair, ce qui est flou : ce qu’il faut retenir des « annonces agricoles » du gouvernement

« Pause » dans le plan Écophyto, transmission d’exploitations, soutien à l’élevage bovin, remise en cause de l’autorité scientifique de l’Anses, plaidoyer français à Bruxelles… Après presque deux semaines de blocages d’agriculteurs, l’exécutif a de nouveau lâché du lest, le 1ᵉʳ février, dans l’espoir de mettre un terme à la crise agricole. Il avait déjà annulé la hausse de deux redevances agricoles sur l’eau, la hausse du gazole non routier et annoncé plusieurs mesures de simplification environnementale.

Les élections européennes s'immiscent dans les sujets agricoles, tandis que Paris se prépare au Salon international de l’agriculture

Organisées en juin 2024, les élections européennes rythment déjà l’agenda politique à Bruxelles. L’agriculture trouve sa place dans les débats et les négociateurs n’ont plus que quelques semaines pour boucler certains dossiers ou, au mieux, transmettre leurs avancées à la prochaine législature. À Paris, le semestre sera marqué par le Salon international de l’agriculture, où seront notamment évoquées les négociations commerciales annuelles. Le début d’année devrait aussi voir des progrès pour la loi d’orientation agricole et la stratégie Écophyto 2030.

Relations commerciales : Bercy tente un créneau serré

Faire baisser les prix en rayons, tel est l’objectif martelé par le gouvernement depuis la présentation, fin septembre, d’un projet de loi visant à avancer exceptionnellement le cycle annuel des négociations commerciales. Alors que le Sénat examine le texte en séance ce 26 octobre, la question de son efficacité et de la promesse tenue se pose. Et le discours de Bercy, selon lequel son texte est simple et aura un effet quasi immédiat sur le porte-monnaie des ménages, ne prend pas.

Budget 2024 : un texte déjà bien marqué par les négociations entre le gouvernement et la FNSEA

Présenté le 27 septembre, le projet de loi de finances (PLF) pour 2024 inclut déjà plusieurs compensations fiscales accordées par Bruno Le Maire au syndicat agricole. Reste la loi d’orientation agricole, absente des documents. Marc Fesneau a déjà prévenu que les mesures seront intégrées au fur et à mesure de l’avancée du texte.

Info Contexte - La tambouille de Bercy pour étouffer la hausse des prix

Dans la lignée des mesures anti-inflation, le gouvernement présentera le 27 septembre en Conseil des ministres un projet de loi visant à anticiper les discussions entre les industriels et les distributeurs. Mais le ministère de l’Économie entend gérer dans ce même texte la revente à perte des carburants, ouvrant plus largement les débats attendus au Parlement.

[Agenda] Suites du Green Deal, LOA, planification écologique… Ce que vous réserve le second semestre 2023 en France et dans l’Union européenne

À Bruxelles, les mois qui s’annoncent seront intenses, avec la poursuite des négociations sur les pesticides et les NGT, mais aussi la révision attendue des normes sur le bien-être animal. À Paris, en revanche, c’est la continuité qui devrait l’emporter dans les dossiers agricoles d’ici à la fin de l’année. On devrait enfin connaître les contours de la loi d’orientation agricole et la trajectoire de décarbonation de l’agriculture française.

Les solutions de la France pour améliorer le bien-être animal étayées dans une note à la Commission

Contexte s’est procuré la note des autorités françaises envoyée à la Direction générale de la santé et de la sécurité alimentaire courant août. Le ministère de l’Agriculture y précise les sujets qu’il souhaite voir évoluer dans la révision de la législation de l’UE sur le bien-être animal, qui concernent notamment les pratiques douloureuses.

À l’Agriculture, un ministre pris dans le marigot de Matignon et de la Transition écologique

Jugé trop mou par des membres de l’exécutif et du monde agricole, Marc Fesneau tarde à prendre certains arbitrages. Mais entre un gouvernement dépassé par les crises et l’importance des enjeux écologiques, les causes de ces tergiversations semblent aller au-delà de sa personnalité.

Conditions d’élevage, de transport et d’abattage… : les productions animales françaises focalisent leur lobbying sur Bruxelles

La future législation européenne relative au bien-être des animaux sera plus contraignante pour les filières d’élevage. Pas prête à tout bousculer, la profession renforce son organisation pour défendre ses intérêts à Bruxelles plutôt qu’à Paris, où les dossiers patinent.

La Commission écarte l’élimination des canetons femelles de la révision du texte sur le bien-être animal

Si les poussins sont presque assurés d’être protégés par la future législation de l’UE sur le bien-être animal, les canetons ne sont pas tirés d’affaire. Sous couvert de recherches insuffisantes et d’absence de distorsion de concurrence, la Commission n’a pas l’intention de mettre un terme à la mise à mort de ces animaux inutiles à leur filière.

Infographie - Les échéances de la feuille de route d'Élisabeth Borne

La Première ministre a présenté sa « feuille de route » le 26 avril, avec les textes qui seront mis à l’ordre du jour du Parlement dans un calendrier plus ou moins flou. Contexte fait le point dans une infographie.

Dataviz - Le nouvel univers de la FNSEA

Avec Arnaud Rousseau à la tête du syndicat majoritaire, quels sont les équilibres à l’intérieur de l’organisation, qui sont les interlocuteurs majeurs des pouvoirs publics sur les questions agricoles ? Contexte décrypte la composition du bureau de la FNSEA élu le 13 avril dernier.

« L’agro-businessman » Arnaud Rousseau ouvre un nouveau chapitre à la FNSEA

Si la maison FNSEA n’est pas prête à révolutionner sa vision de l’agriculture – productiviste et exportatrice –, la « méthode Rousseau » devrait trancher, notamment dans ses rapports avec les pouvoirs publics.

Plan eau : quand l’Élysée chamboule tout

À la dernière minute, la présidence de la République a repris la main sur la présentation, ce 30 mars dans les Hautes-Alpes, du très attendu plan eau. Alors que la France connaît une inquiétante période de sécheresse, l’initiative permet au chef de l’État de tenter de tourner la page de la réforme des retraites.

« Plan eau » : l’agriculture veut tirer parti du flottement gouvernemental

Coincé dans un « entre-deux eaux » politique, l’exécutif peine à accoucher de son très attendu plan de sobriété en la matière, maintes fois reporté. L’occasion pour le secteur agricole, premier consommateur du pays, de tenter d’échapper à des restrictions, au risque de raviver la rivalité « historique » entre environnement et agriculture. Mais le secteur sera bien concerné par des mesures de sobriété, confirment à Contexte plusieurs sources.

[Agenda] Verdissement de l’agriculture : Paris dans le flou, Bruxelles accélère

Ce premier semestre 2023 doit permettre, à Paris, de faire atterrir le pacte et la loi d’orientation et d’avenir agricoles, annoncés par Emmanuel Macron en début de quinquennat, et de finaliser la planification écologique. À Bruxelles, Commission, Conseil et Parlement sont engagés dans une course contre la montre pour faire aboutir les textes issus du Green Deal avant la fin du mandat.