Jean-Sébastien Lefebvre

Jean-Sébastien Lefebvre

Rédacteur en chef

J'ai intégré Contexte à sa création en septembre 2013. J'occupe alors le poste de correspondant à Bruxelles du journal, où je couvre plus spécifiquement les sujets numériques et de politique générale - crise de la zone euro, Brexit, crise des réfugiés, lobbying, élections européennes. A partir de 2017, je rejoins l'édition Pouvoirs qui se lance. Je deviens chef du bureau bruxellois la même année avec pour mission de structurer le travail d'une équipe qui commence à croître (4 correspondants permanents à l'époque, 12 en 2020, etc.). En 2018, je prends parallèlement la tête de l'édition Pouvoirs que je dirige jusqu'en 2021. Elle compte alors trois journalistes à Paris, deux à Bruxelles. Je suis ensuite nommé rédacteur en chef adjoint. Je n'occupe ce poste qu'un an, devenant en 2022 rédacteur en chef à Bruxelles. 

 

Depuis 2007, je me suis spécialisé dans la couverture des affaires européennes. Je rejoins alors EurActiv France alors sur le point de se lancer à Paris. En 2008, je suis embauché par la rédaction centrale de cafebabel.com. Entre 2010 et 2011, je travaille comme journaliste indépendant depuis Bruxelles, pour divers médias hexagonaux. De 2011 à 2013, je reviens à Paris où j’intègre de nouveau la rédaction d’EurActiv France. A mes débuts, j’ai travaillé pour la presse régionale, de 2003 à 2006, à la rédaction de Saumur du Courrier de l’Ouest (Maine-et-Loire).

 

Entre 2012 et 2022, j’ai enseigné à l’Université Catholique de l’Ouest à Angers (module de gouvernance européenne). Depuis 2017, j'interviens à l'Institut Pratique de Journalisme dans le cadre du séminaire sur l'information européenne. Je suis titulaire d’une Licence d’Histoire (Université Catholique de l’Ouest, Angers), d’un Master de Cultures politiques comparées (Université de Paris-Est / Tischner European University, Cracovie) et diplômé du Collège d'Europe (Natolin, Varsovie).

Déclaration d’intérêts

Autres activités professionnelles ayant donné lieu à rémunération ou gratification depuis mon arrivée à Contexte

J'ai pour employeur principal Contexte SAS. Je ne pratique aucune activité de conseil, ni d'activité quelconque, pour des organisations couvertes par ou clientes de Contexte. Je n'accepte pas de cadeaux ou de rémunération de ces organisations et je n'ai pas de lien familiaux avec une de ces organisations.

Lire l'ensemble de la déclaration
Détention d’actions ou de créances sur une société susceptible d’une couverture éditoriale

Néant.

Participations actuelles aux instances dirigeantes d'un organisme public ou privé (association, sociétés) susceptibles d’une couverture éditoriale

Néant.

Fonctions bénévoles actuelles dans une association émettant des positions sur des politiques publiques (plaidoyer), dons réguliers et adhésions en cours à un parti politique ou syndicat

Néant.

Fonctions et mandats électifs

Néant.

Liens familiaux* ayant une activité professionnelle ou militante significative dans des organismes publics ou privés susceptibles d’une couverture éditoriale

Je n'ai ni ascendant, ni descendant, ni conjoint ayant d’activité professionnelle ou militante significative dans des organismes publics ou privés susceptibles d’une couverture éditoriale, aussi bien à Paris qu’à Bruxelles.

* Ascendant, descendant, conjoint, partenaire lié par un pacte civil de solidarité, relation de couple stable et avérée.

Ses articles

France - Europe : un deuxième semestre 2020 placé sous le signe de la relance

À Bruxelles, les institutions européennes se lancent dans un marathon pour ratifier le plan de relance et le budget 2021-2027 d’ici à la fin de l’année. Une priorité qui risque fort d’être perturbée par les négociations commerciales avec Londres, dans l’impasse depuis plusieurs mois. En France, les députés passeront l’automne sur le projet de loi de finances alors que les yeux des partis commencent à se tourner vers 2022. Cet agenda Contexte Pouvoirs peut facilement être intégré au vôtre.

Maroš Šefčovič : « Il n’y aura pas de retour en arrière sur la réglementation en matière sociale ou environnementale »

Dans un entretien accordé à Contexte, le vice-président de la Commission européenne précise comment il entend dépoussiérer la législation existante selon le nouveau principe : « un ajout, un retrait ». Le Slovaque doit aussi achever la négociation avec les députés sur le droit d’initiative, promis aux élus par Ursula von der Leyen. Une pratique qui s’annonce très encadrée en amont.

Ce que proposent les différents scénarios du budget post-2020 de l’UE et leurs différences

Au quatrième jour d’un sommet européen hors norme, le président du Conseil a réussi à mettre sur la table une nouvelle proposition. Le plan de relance reste à 750 milliards d’euros mais les subventions ne représentent plus que 390 milliards d’euros, contre 500 dans la proposition d’origine. Les coupes sont particulièrement sévères pour InvestEU ou le Fonds pour une transition juste. Quant au cadre financier pluriannuel pour 2021-2027, Charles Michel reste sur un scénario plafonnant les dépenses à 1074 milliards d’euros. Pour s’y retrouver, Contexte a mis à jour son infographie qui récapitule les dépenses par ligne budgétaire et compare les différentes propositions de budget négociées depuis mai 2018.

Plan de relance européen : les éléments-clés à retenir d'une négociation hors norme

Répartition entre subventions et prêts, coupes dans les programmes, contrôle des dépenses par les États bénéficiaires, État de droit… entre le 17 et le 21 juillet, les chefs d’État et de gouvernement ont apporté de nombreuses modifications au plan de relance initialement élaboré par la Commission en mai dernier. Tour d’horizon.

Les quelques pistes de Charles Michel pour faire émerger un compromis sur le plan de relance européen

Passera, passera pas ? Le président du Conseil européen a dévoilé le 10 juillet une version amendée du budget européen 2021-2027, incluant le plan de 750 milliards d’euros post-Covid. Il espère maintenant acter un accord avec les vingt-sept chefs d’État au Conseil européen des 17 et 18 juillet. Contexte récapitule les principaux changements que prévoit sa proposition.

La bataille du budget européen se transforme en négociation géante sur l’avenir de l’Union

Le plan de relance proposé par la Commission inclut la proposition franco-allemande de mutualiser de la dette pour pouvoir financer les pays en difficulté. Cette ambition va corser les discussions, car il faudra acter des moyens pour la rembourser. Et donc remettre en haut de l’agenda l’idée de donner à l’Union des ressources budgétaires propres.

À Bruxelles, l’autonomie stratégique est le nouveau concept à la mode

La crise du coronavirus a mis en avant la profonde dépendance de l’UE dans des secteurs pourtant jugés cruciaux. Des pistes sont étudiées dans le cadre du plan de relance pour renverser la vapeur. L’idée est défendue depuis longtemps par Emmanuel Macron, mais des divergences d’interprétation existent entre les États.

La Commission imagine un plan de relance à 2 000 milliards d’euros

Les chefs d’État et de gouvernement ont confié son élaboration à l’exécutif européen. Des pistes sont déjà explorées en coulisses depuis plusieurs semaines. L’idée est de lever de l’argent via les marchés financiers grâce à un système de garantie. Ces mesures exceptionnelles seraient intégrées dans le prochain cadre financier pluriannuel de l’Union.

Avant de repenser le monde post Covid-19, les Européens doivent prendre acte d’un avenir commun ou pas

Le coût du confinement menace le marché unique, l’un des piliers de l’Union. Une situation qui remet les Européens face aux défauts de fabrication de l’euro, comme en 2010 ou 2015. Pour éviter un décrochage économique du Sud, de nouveaux instruments financiers, plus solidaires, sont demandés. Poussé dans ses retranchements, le Nord se sent menacé. 

Les Européens incapables de construire l’Union post-Brexit promise

Le sommet extraordinaire du 20 février s’est prolongé jusqu’en fin de journée le 21. Sans succès. Malgré les déclarations communes des derniers mois sur les ambitions collectives de l’Union, les Vingt-Sept ont étalé leurs divisions sur le financement de ces projets.

Document - Budget européen 2021-2027 : la nouvelle proposition du président du Conseil

Contexte publie le projet de conclusions du sommet extraordinaire prévu le 20 février. Il propose un cadre financier à hauteur de 1,074 % du revenu national brut de l’Union, soit 1 094,8 milliard d’euros. Charles Michel revalorise un peu les aides directes octroyées aux agriculteurs ainsi que le fonds de défense défendu par Emmanuel Macron. Au détriment des financements pour l’innovation.

Pascal Canfin : « Nous avons remis la France dans le jeu au Parlement européen »

Président de la commission de l'Environnement, la plus importante du Parlement en nombre d’élus, le français LRM assume son rôle de courroie de transmission entre l’Élysée et les institutions européennes. Membre du groupe Renew, qu’il voit comme le « point d’équilibre » de la coalition, il décrit sa stratégie pour influencer en amont l’élaboration des textes par la Commission européenne. Interview.

Pascal Canfin : « La priorité est la loi climat »

Président de la commission Environnement du Parlement européen depuis six mois, le député LRM assume une stratégie offensive pour peser dans l’élaboration du Green Deal. Les positions du groupe Renew, « point d’équilibre » de la coalition au sein de l’assemblée, sont selon lui incontournables. Interview.

Agenda Pouvoirs : un semestre pour relancer la machine européenne et renouveler les pouvoirs locaux

À Bruxelles, les premiers textes législatives liés au Green Deal vont être présentés par la nouvelle Commission alors que les Vingt-Sept devront s’accorder sur le budget de l’UE pour la période 2021-2027. En France, les municipales seront un test politique majeur pour tous les partis, alors qu’une vaste réforme de l’organisation des relations entre l’État et les collectivités est attendue pour le printemps avec la loi dite « 3D ». L’agenda de Contexte Pouvoirs peut facilement être intégré au vôtre.

[Document] Le Green Deal de la Commission européenne

Contexte s'est procuré la dernière version de travail de la communication présentée aujourd'hui par la présidente Ursula von der Leyen, ainsi que l'annexe qui liste les actions à venir et le calendrier.

La majorité en trompe-l’œil d’Ursula von der Leyen

Le collège des commissaires a été approuvé par une majorité allant des sociaux-démocrates à une partie des conservateurs à tendance eurosceptique. Mais la présidente de la Commission européenne sait qu’elle ne pourra faire approuver tous ses futurs textes sur une telle base. Elle continue donc ses appels du pied aux écologistes.

Au-delà de la chute de Sylvie Goulard, la Commission von der Leyen en suspens

Fait inédit, les députés européens ont rejeté la candidature de la commissaire désignée par la France. Au-delà de la gifle infligée à Emmanuel Macron, les ruptures politiques que ce vote révèle fragilisent l’ensemble de la Commission d’Ursula von der Leyen.

L’ambition de von der Leyen : forcer l’Union à repenser le monde

La nouvelle présidente veut une « Commission géopolitique ». Au-delà du slogan politique, il s’agit de prendre systématiquement en compte la dimension internationale des politiques menées par les Vingt-Sept. Pour y parvenir, des ajustements techniques et politiques sont prévus. Mais cela suffira-t-il ?

Vice-présidents, écologie, transparence, concurrence… : ce qu’il faut retenir de la Commission von der Leyen

La structure du nouvel exécutif reprend les grandes lignes inventées en 2014 par Jean-Claude Juncker. Les quelques ajustements reflètent des besoins de clarification du fonctionnement ou les nouvelles priorités politiques. La France obtient un portefeuille de poids.

Trombinoscope - Les 27 membres de la Commission Leyen

Le nouvel exécutif présidé par Ursula von der Leyen est en fonction depuis le 1er décembre 2019. Il a évolué depuis, avec la démission du commissaire irlandais chargé du Commerce, Phil Hogan, en août 2020 ; puis le départ de Frans Timmermans et de Margrethe Vestager en 2023.