Pierre Duquesne

Pierre Duquesne

Journaliste Pouvoirs

Diplômé de l'Ecole de journalisme de Toulouse, j'ai rejoint Contexte en août 2021. Ma carrière a débuté à l'Humanité, où j'ai intégré le pôle quartiers populaires avant de prendre en main le dossier logement, ville et territoires. J'ai ensuite été chargé de suivre la droite pour le quotidien, pour lequel j'ai couvert l'élection présidentielle de 2017. Devenu journaliste indépendant en 2019, j'ai collaboré à différents titres et multiplié les expériences d'éducation aux médias. Je suis également diplômé d'un master 2 en droit social.

Déclaration d’intérêts

Autres activités professionnelles ayant donné lieu à rémunération ou gratification depuis mon arrivée à Contexte

Néant.

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Détention d’actions ou de créances sur une société susceptible d’une couverture éditoriale

Neant.

Participations actuelles aux instances dirigeantes d'un organisme public ou privé (association, sociétés) susceptibles d’une couverture éditoriale

Néant.

Fonctions bénévoles actuelles dans une association émettant des positions sur des politiques publiques (plaidoyer), dons réguliers et adhésions en cours à un parti politique ou syndicat

Je suis adhérent du Syndicat national des journalistes.

Fonctions et mandats électifs

Néant.

Liens familiaux* ayant une activité professionnelle ou militante significative dans des organismes publics ou privés susceptibles d’une couverture éditoriale

Ma soeur est collaboratrice parlementaire de la députée LFI Danielle Simonnet.

* Ascendant, descendant, conjoint, partenaire lié par un pacte civil de solidarité, relation de couple stable et avérée.

Ses articles

Autonomie de la Corse : la voie semée d’embûches vers une réforme constitutionnelle

L’accord passé entre Gérald Darmanin et les forces politiques de l’île est une première étape. Le chemin s’avère toutefois périlleux pour aboutir à une révision constitutionnelle, qui nécessite non seulement de trouver un consensus en Corse, mais aussi au Parlement, où la droite sénatoriale s’affiche particulièrement rétive.

Dans les cabinets ministériels, des profils de plus en plus juniors

Le manque d’expérience des membres de cabinet est régulièrement souligné par des anciens des gouvernements Borne, Castex et Philippe. Les recrutements des conseillers techniques sont aussi plus difficiles, en raison notamment des contrôles de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), mais aussi des incertitudes liées à la fin du quinquennat Macron.

Aux européennes, le RN veut s’appuyer sur son pack de députés

Marine Le Pen a interdit à ses 88 députés nationaux de se présenter aux européennes. Ces derniers sont toutefois invités à jouer « les préfets de la campagne dans leur circonscription ». En interne, certains parient déjà sur une forte progression dans ces territoires liée au travail d’implantation locale et à la visibilité acquise sur les bancs de l’Assemblée.

Autour de Jordan Bardella, un noyau dur et des loyaux sûrs

La campagne du Rassemblement national en vue des élections européennes s’élabore en circuit fermé, autour de la tête de liste, de Marine Le Pen et du directeur de campagne, Alexandre Loubet. Une organisation test pour le parti d’extrême droite, qui, par-delà le scrutin, prépare déjà la présidentielle de 2027.

Les deux visages du gouvernement sur l’encadrement des cabinets de conseil

À l’Assemblée nationale, l’exécutif a largement réduit la portée de la proposition de loi sénatoriale renforçant les obligations de transparence. Dans les faits, c’est une reprise en main drastique du recours aux cabinets de conseil qu’il opère depuis la circulaire prise par Jean Castex en 2022.

Autour de Marie Toussaint, une équipe sociale et solidaire

La tête de liste des écologistes aux européennes a pioché dans le vivier de l’économie sociale et solidaire, d’où sont issus une grande partie des membres de son entourage. Ils présentent plusieurs avantages : ce sont des professionnels de la mobilisation, à la tête de puissants réseaux, et de bons connaisseurs de la transformation économique, un thème cher à la députée européenne.

À Paris comme à Bruxelles, la fébrilité règne avant la grande clarification des européennes

Les élections prévues début juin viendront clore un semestre placé sous le signe de l’incertitude, en France et au niveau européen. En quête de rebond après le psychodrame du projet de loi sur l’immigration, l’exécutif français entretient le flou sur le cap des prochains mois. Côté européen, les institutions sont en passe de boucler le mandat, avant le grand mercato quinquennal. Dans les deux cas, le scrutin redéfinira les équilibres pour les années à venir.

En 2024, la droite LR veut à nouveau imposer sa loi

La victoire sur le projet de loi immigration a revigoré les troupes et validé la stratégie d’opposition frontale au gouvernement. Éric Ciotti prévient : l’an prochain, il faudra compter avec Les Républicains, à l’offensive sur « tous les textes ».

Au Sénat, l'Union (centriste) fait la force

Sans les 56 sénateurs du groupe d’Hervé Marseille, Les Républicains sont privés de majorité au Sénat. Décisif, ce groupe forme pourtant un collectif difficile à comprendre, avec certains de ses membres qui se revendiquent de la majorité présidentielle, d’autres proches des Républicains et une grosse partie d’« indépendants », qui chérissent leur totale liberté de vote. Contexte vous aide à vous y retrouver dans cette nébuleuse centriste.

Européennes : les Verts mettent de la fibre sociale dans leur vin écolo

À l’approche du scrutin européen, les écologistes se mettent à parler pauvreté, droits des travailleurs et bulletins de salaire. Le but : être plus visibles sur ces sujets et désamorcer les tensions sociales dues aux réformes liées à la transition écologique. L’articulation concrète des deux thématiques reste toutefois ardue.

Avalanche d’amendements : « Le travail à l’Assemblée est devenu dysfonctionnel »

C’est l’histoire d’un emballement qui n’est pas près de s’arrêter. Plus de trois mille amendements ont été déposés en commission sur la première partie du projet de loi de finances pour 2024. Le double de l’an passé. S’il en est l’une des causes, le recours au 49.3 n’explique pas tout, estiment les connaisseurs des rouages parlementaires. Lesquels déplorent le peu de solutions pour enrayer cette fuite en avant.

Pourquoi le MoDem a « sorti les crocs » sur le PLF

Alors qu’Horizons a choisi de peser à l’extérieur de l’Assemblée, les députés MoDem ont ferraillé lors de l’examen du budget. Rachats d’actions, barème de l’impôt sur le revenu, flat tax… ils sont à l’origine de nombreuses défaites de l’exécutif. Exprimant parfois leurs convictions profondes sur la justice sociale, ces batailles révèlent aussi la volonté de cet allié d’être mieux écouté.

Aux sénatoriales, l’institutionnalisation du RN progresse à grande vitesse

Le parti de Marine Le Pen n’a fait élire que trois sénateurs. Mais ce faible résultat masque une progression impressionnante du parti auprès des élus locaux, jusqu’ici très défavorables à l’extrême droite. Analyse de ces résultats qui témoignent d’un ancrage grandissant du RN et d’un profond malaise des zones les plus rurales.

Le Sénat, clé de vote du quinquennat

La Chambre haute tire profit de l’absence de majorité à l’Assemblée pour s’installer en interlocuteur incontournable de l’exécutif. Le renouvellement le 24 septembre de cette assemblée, qui pèse de plus en plus fortement dans la fabrication de la loi, est étroitement scruté par des lobbyistes, parties prenantes et observateurs.

Sénatoriales 2023 : derrière la stabilité annoncée, une majorité mouvante

Plus qu’un renversement des équilibres, c’est le rapport de force entre LR et l’Union centriste qu’il faudra observer à l’issue des élections sénatoriales du 24 septembre. Le nombre de sénateurs RN élus dans ce scrutin défavorable à l’extrême droite sera un révélateur de la dynamique du parti de Marine Le Pen.

[Agenda] À Paris, Emmanuel Macron toujours à la recherche de la majorité perdue

Parallèlement aux discussions budgétaires, l’actualité politique du second semestre 2023 va être fortement occupée par les suites des initiatives politiques du président de la République. Après les élections sénatoriales, l’accélération de la préparation des européennes devrait animer les discussions, notamment à gauche.

À l’Assemblée nationale, le RN préfère la cravate au cambouis

En quête de respectabilité, les députés Rassemblement national cherchent depuis un an à montrer qu’ils pèsent sur le travail parlementaire. Peu investis en commission, ils privilégient souvent des combats gagnés d’avance. Douze mois de travaux parlementaires n’ont pas entraîné d’inflexions idéologiques notables du parti d’extrême droite.

Comment les syndicats tentent de peser à l’Assemblée

La bataille sur les retraites a fourni aux grandes centrales l’occasion de s’intéresser de près au travail parlementaire, de nouer de multiples contacts avec les députés de la majorité comme de l’opposition. L’examen du projet de loi sur le partage de la valeur, transposition d’un accord national interprofessionnel, signé par les syndicats, révèle toutefois que ces derniers ont encore des progrès à faire en termes de lobbying parlementaire.

La galaxie du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale

Un an après le début du second quinquennat d’Emmanuel Macron, le groupe parlementaire n’a pas la même physionomie que sous la législature précédente. Son barycentre s’est déplacé à droite avec la présidence d’Aurore Bergé, qui s’appuie sur un petit nombre de fidèles.

Sénatoriales : zéro artificialisation nette et fiscalité locale, refrains de campagne

Comment l’emporter en septembre 2023 ? De vieux routiers du Sénat l’assurent : tout repose sur la construction d’un lien de confiance entre un homme ou une femme et des élus locaux. Des sujets, toutefois, animent déjà les campagnes, à commencer par le ZAN, la suppression de la CVAE ou la mise en place du fonds vert. Sans oublier l’évolution de la relation entre l’État et les collectivités, martingale de toute élection sénatoriale.