Simon Carraud

Simon Carraud

Journaliste Pouvoirs

J’ai rejoint la rédaction en mai 2020, après une première décennie de journalisme sous d'autres cieux. C’est à Reuters que j’ai fait l’essentiel de ma carrière pré-Contexte : j’y ai couvert, simultanément ou successivement, l'actualité sportive, les affaires judiciaires ou les soubresauts de la politique française. A Contexte, j'ai d'abord touché à l'énergie et aux transports, à Paris, avant de passer à Bruxelles, en janvier 2021, pour le lancement de la rubrique Environnement. En juin 2022, j'ai intégré la rubrique Pouvoirs.

Déclaration d’intérêts

Autres activités professionnelles ayant donné lieu à rémunération ou gratification depuis mon arrivée à Contexte

Néant

Lire l'ensemble de la déclaration
Détention d’actions ou de créances sur une société susceptible d’une couverture éditoriale

Néant

Participations actuelles aux instances dirigeantes d'un organisme public ou privé (association, sociétés) susceptibles d’une couverture éditoriale

Néant

Fonctions bénévoles actuelles dans une association émettant des positions sur des politiques publiques (plaidoyer), dons réguliers et adhésions en cours à un parti politique ou syndicat

Néant

Fonctions et mandats électifs

Néant

Liens familiaux* ayant une activité professionnelle ou militante significative dans des organismes publics ou privés susceptibles d’une couverture éditoriale

Néant

* Ascendant, descendant, conjoint, partenaire lié par un pacte civil de solidarité, relation de couple stable et avérée.

Ses articles

Compétitivité : les Vingt-Sept jettent les bases du prochain mandat

Le sommet des 17 et 18 avril, en partie consacré au décrochage de l’industrie européenne, signale un changement d’ère à Bruxelles, où la vague du Green Deal reflue et cède la place aux préoccupations économiques. Un sujet déjà au programme de la Commission qui s’installera après les européennes de juin.

Le rapport Letta dans lequel les Vingt-Sept feront leur marché

Contexte publie le document que l’ex-Premier ministre italien doit présenter le 18 avril aux chefs d’État et de gouvernement européens. Il y préconise une refonte du système des aides d’État et un approfondissement du marché, en particulier dans les domaines de l’énergie et du numérique, mais aussi de la santé. L’objectif est de renforcer la compétitivité européenne face à la concurrence mondiale. Ce document doit nourrir les priorités européennes des prochaines années.

Autour de François-Xavier Bellamy, un dispositif resserré pour tirer les leçons du passé

L’eurodéputé mène de nouveau la liste des Républicains en s’appuyant sur ses proches collaborateurs et avec un pilotage rapproché du parti. Un petit groupe de cadres de la droite se réunit régulièrement sous l’égide d’Éric Ciotti, qui concentre un certain nombre de décisions.

Valérie Hayer et ses hommes de l’ombre

L’organigramme de la majorité n’a pas encore été dévoilé officiellement, mais Contexte vous révèle le dispositif de campagne autour de Valérie Hayer. Un dispositif très masculin, plutôt parisien, et directement piloté par l’Élysée.

Défense, compétitivité et pause sur le Green Deal : les priorités de Renew pour les européennes

Contexte publie une version provisoire du programme en dix points de la plateforme centriste et libérale, à laquelle appartiennent notamment les Français de Renaissance, les libéraux de l’ALDE et les centristes du Parti démocrate européen. Outre la défense et la compétitivité, le mouvement plaide pour une réouverture des traités. Ces priorités doivent être dévoilées lors du congrès de Renew, le 20 mars, à Bruxelles.

Charles Michel : « Nous devrons compter beaucoup plus sur nos propres capacités à l’avenir »

Le président du Conseil européen a accordé un entretien à un groupe de médias européens, dont Contexte, deux ans quasiment jour pour jour après le déclenchement de la guerre en Ukraine par la Russie, le 24 février 2022. Un conflit qui oblige l’Union européenne à investir « beaucoup plus » dans le secteur de la défense.

La candidature d’Ursula von der Leyen plonge Les Républicains dans l’embarras

La présidente de la Commission européenne, officiellement candidate à sa succession, est en bonne voie pour mener la campagne du Parti populaire européen (PPE) aux élections de juin. La délégation française, qui ne s’est pas privée de la critiquer cinq années durant et juge son bilan électoralement peu porteur, rechigne à lui apporter son soutien.

Autour de Jordan Bardella, un noyau dur et des loyaux sûrs

La campagne du Rassemblement national en vue des élections européennes s’élabore en circuit fermé, autour de la tête de liste, de Marine Le Pen et du directeur de campagne, Alexandre Loubet. Une organisation test pour le parti d’extrême droite, qui, par-delà le scrutin, prépare déjà la présidentielle de 2027.

La sécurité économique, symbole d’une Europe qui s’adapte à un monde troublé

La Commission européenne a présenté le 24 janvier une série de textes appelés, entre autres, à mieux contrôler les investissements étrangers sur le continent. C’est un changement de paradigme progressif pour l’Union européenne, qui s’était construite depuis l’origine sur la promesse d’une ouverture des marchés.

Élections européennes : la droite mise sur ses classiques dans une ébauche de programme

Contexte publie une version de travail du programme du Parti populaire européen (PPE), première force de l’actuel Parlement, en vue du scrutin de juin. La formation, concurrencée sur sa droite par deux groupes en plein essor, place la lutte contre l’immigration illégale, la compétitivité et le soutien aux agriculteurs au premier rang de ses priorités. Quel candidat pour les incarner ?

Conseil européen cherche mouton à cinq pattes

La présidence du club des chefs d’État et de gouvernement européens sera vacante à la mi-juillet au plus tard, après le départ anticipé du titulaire, Charles Michel. Contexte dresse le portrait du candidat idéal, sur la base de témoignages de hauts fonctionnaires et de diplomates familiers de cette enceinte ultra-select. Les critères, tous tacites, réduisent drastiquement la liste des prétendants sur le marché.

À Paris comme à Bruxelles, la fébrilité règne avant la grande clarification des européennes

Les élections prévues début juin viendront clore un semestre placé sous le signe de l’incertitude, en France et au niveau européen. En quête de rebond après le psychodrame du projet de loi sur l’immigration, l’exécutif français entretient le flou sur le cap des prochains mois. Côté européen, les institutions sont en passe de boucler le mandat, avant le grand mercato quinquennal. Dans les deux cas, le scrutin redéfinira les équilibres pour les années à venir.

Conciliante mais pas trop, la Hongrie se garde des leviers de négociation face aux autres Européens

Viktor Orbán a soufflé le chaud et le froid les 14 et 15 décembre à Bruxelles, lors d’un sommet européen à l’issue demeurée longtemps incertaine. Le Premier ministre ultraconservateur a mis son veto à la révision à mi-parcours du budget pluriannuel de l’UE, mais n’a pas fait obstacle à l’ouverture des négociations d’adhésion de l’Ukraine. Dans ces deux dossiers, cet habile manœuvrier conserve un pouvoir de blocage, utile dans sa stratégie de négociation sur ses fonds européens gelés.

À Bruxelles, Orbán rejoue la stratégie du blocage, jusqu’où ?

Pliera, pliera pas ? La question taraude les Vingt-Sept, qui se retrouvent ces 14 et 15 décembre pour un sommet dont le scénario est indécis comme rarement. Au menu, deux dossiers sur lesquels le Premier ministre hongrois dispose d’un droit de veto : l’élargissement de l’Union européenne et le budget européen. Son pays vient de recevoir dix milliards d’euros de fonds européens dans une procédure normalement sans lien avec le sommet. Il n’est pas dit que ce geste suffira à l’amadouer.

Avant, pendant et après les élections européennes : le calendrier d’une course de fond

Le scrutin de juin 2024 sera le point d’orgue d’une longue séquence, qui a déjà commencé en coulisses avec la constitution des listes et les premiers bruits de couloir sur la future répartition des postes de prestige. Le marathon se poursuivra jusqu’à l’approbation finale de la Commission, fin 2024, voire début 2025.

L’Ukraine se rapproche encore un peu plus de l’Union (mais le plus dur reste à faire)

Depuis Kiev, Ursula von der Leyen a salué le 4 novembre les progrès « impressionnants » accomplis par le gouvernement ukrainien sur la voie de l’accession à l’Union européenne. Des déclarations de bon augure pour Volodymyr Zelensky, à quelques jours de la publication d’un rapport décisif de la Commission. Mais la ligne d’arrivée demeure loin pour le pays, théâtre d’une guerre qui ne veut pas finir.

Derrière les fâcheries sur le nucléaire, la rivalité industrielle entre la France et l’Allemagne

Voilà des mois que les deux pays s’écharpent à Bruxelles sur le statut de l’atome dans le cadre de la réforme du marché européen de l’électricité. Le sujet n’est pas qu’un symbole, en particulier pour Paris, qui mise gros sur ses centrales. Mais ces négociations houleuses cachent aussi une bataille sur la compétitivité des deux économies. Avec, en creux, la crainte d’un déclassement industriel de part et d’autre du Rhin.

Pays-Bas, Pologne, Slovaquie… les enjeux des prochaines élections nationales en Europe

Des scrutins majeurs auront lieu ces prochaines semaines dans quatre pays, dont la Pologne et les Pays-Bas. Sans compter l’Espagne, où un retour des électeurs aux urnes n’est pas exclu après les législatives de la fin juillet. Selon les résultats, ces élections pourraient bousculer les équilibres politiques sur le continent à l’approche des européennes et du renouvellement des plus hauts postes à Bruxelles, en 2024.

Info Contexte - Le groupe d’experts mandaté par Paris et Berlin prône de vastes réformes de l’UE

Contexte publie le rapport que doivent présenter douze politologues français et allemands aux Vingt-Sept, le 19 septembre. Au programme : majorité qualifiée, croissance du budget et réforme des traités. Un travail réalisé en toute indépendance, assurent Paris et Berlin, qui prévoient toutefois de s’inspirer des conclusions pour nourrir la grande réflexion institutionnelle lancée en vue de possibles futurs élargissements.

La BEI, cette banque qui gagne en crédit et suscite des convoitises

Cinq candidats, dont plusieurs poids lourds de l’UE, briguent la présidence de la Banque européenne d’investissement, remise en jeu cet automne. Deux font la course en tête : la vice-présidente de la Commission Margrethe Vestager et la ministre espagnole de l’Économie, Nadia Calviño. Un signe de la montée en puissance progressive de cette institution financière peu connue du grand public et longtemps cantonnée à un rôle technique.