Thomas Chemel

Thomas Chemel

Journaliste Énergie

Après un passage en premier cycle supérieur de géologie à l'Université Pierre et Marie-Curie (Paris VI), j'ai bifurqué vers le journalisme en 2014. Suivant une première année à l'ISCPA Paris, j'ai intégré le CFPJ, en alternance avec une rédaction indépendante, où j'ai majoritairement travaillé sur des questions de consommation, de fiscalité et de finances personnelles. Je me suis ensuite formé au journalisme web chez Linternaute, où j'ai pris en charge la rubrique Finance du site. En 2018, j'ai rejoint la rédaction du magazine Capital, où j'ai d'abord couvert l'immobilier, avant de me consacrer plus spécifiquement à la politique du logement et à la transition énergétique du secteur, pour le web et le print. En septembre 2022, j'y ai pris les fonctions de chef de rubrique immobilier et énergie. Depuis janvier 2023, je suis journaliste à plein temps pour la rubrique Énergie de Contexte à Paris.

Déclaration d’intérêts

Autres activités professionnelles ayant donné lieu à rémunération ou gratification depuis mon arrivée à Contexte

Néant

Lire l'ensemble de la déclaration
Détention d’actions ou de créances sur une société susceptible d’une couverture éditoriale

Néant

Participations actuelles aux instances dirigeantes d'un organisme public ou privé (association, sociétés) susceptibles d’une couverture éditoriale

Néant

Fonctions bénévoles actuelles dans une association émettant des positions sur des politiques publiques (plaidoyer), dons réguliers et adhésions en cours à un parti politique ou syndicat

Néant

Fonctions et mandats électifs

Néant

Liens familiaux* ayant une activité professionnelle ou militante significative dans des organismes publics ou privés susceptibles d’une couverture éditoriale

Néant

* Ascendant, descendant, conjoint, partenaire lié par un pacte civil de solidarité, relation de couple stable et avérée.

Ses articles

Le « plan de bataille » du gouvernement pour produire des panneaux photovoltaïques « made in France »

À Manosque (Alpes-de-Haute-Provence), le 5 avril, les ministres Bruno Le Maire et Roland Lescure ont annoncé une batterie de mesures pour soutenir la filière française de fabrication de panneaux solaires. Bruno Le Maire a réaffirmé l’objectif de « produire en France d’ici à 2030 40 % des panneaux photovoltaïques » installés. Pour l’atteindre, l’État et les développeurs ont signé un pacte de solidarité les engageant à renforcer la filière industrielle.

Info Contexte - Le menu de l’avant-projet de loi simplification

Contexte rend public le sommaire de l’avant-projet de loi simplification. Toujours en négociation entre les différents ministères, le texte a déjà été envoyé par morceaux au Conseil d’État, et reste susceptible d’évoluer. Son examen doit commencer en juin au Sénat. En 26 articles, l’avant-projet de loi balaie des sujets aussi divers que la commande publique, le contrôle des concentrations, les infrastructures de télécoms, la compensation des atteintes à la biodiversité, le biogaz et les données de santé…

Comment la planification écologique est mise à l’épreuve depuis le remaniement

Avec la réduction immédiate du budget de MaPrimeRénov’ et de l’enveloppe du Fonds vert, annoncée le 18 février, le gouvernement fait le choix de piocher en partie dans la caisse de la planification écologique pour redresser les comptes publics. C’est le dernier d’une série de renoncements commencée aux premiers jours de l’année, qui a vu l’exécutif revenir sur plusieurs de ses engagements. Contexte en établit la chronologie et en décrypte les raisons.

Remaniement : les nombreuses questions que pose le rapatriement de l’énergie à Bercy

Conforté au sein du gouvernement, dont il est le numéro deux, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a gagné de haute lutte une bataille menée depuis plusieurs années : rapatrier à Bercy le portefeuille stratégique de l’Énergie. Ce qui pose des questions sur l’organisation de l’administration, le maintien de l’ambition de la planification écologique, mais aussi sur les arbitrages et la préparation des textes à venir.

Bruxelles en plein bouclage, Paris à plein régime

Tandis que les institutions européennes finalisent les derniers textes du mandat et posent de premiers jalons pour la Commission qui résultera des élections de juin, l’activité s’annonce dense à Paris, avec notamment deux textes de loi importants au programme du Parlement.

Hydroélectricité : Paris a (presque) un plan pour sortir du contentieux qui l’oppose à Bruxelles

Comme attendu, l’avant-projet de loi relatif à la souveraineté énergétique, présenté le 8 janvier à la presse, contient une mesure habilitant le gouvernement à réformer le régime des installations hydroélectriques par ordonnance. Une disposition très floue, qui ouvrirait la voie à une bascule vers un régime d’autorisation sans mise en concurrence, solution soufflée par EDF. Problème : Bruxelles n’en veut pas.

Comment l’avant-projet de loi de souveraineté énergétique détricote les objectifs climatiques

Contexte publie les deux premiers titres de l’avant-projet de loi relatif à la souveraineté énergétique, transmis fin décembre au Conseil économique social et environnemental (Cese) et au Conseil national de la transition écologique (CNTE), comprenant notamment le volet programmatique de la politique énergétique. Le texte décline seulement de grandes orientations et remet en outre en cause certains objectifs jusqu’ici contenus dans la loi, traduisant ainsi les difficultés de la France sur ce sujet.

RTE détaille les scénarios de mix « production et consommation » à horizon 2035

Réseau de transport d’électricité (RTE) a mis en ligne le quatrième chapitre de son bilan prévisionnel 2023-2035, consacré aux différents scénarios de mix « production et consommation » et à leurs conséquences sur le respect (ou non) des objectifs climatiques, de souveraineté énergétique et industrielle.

Régulation des prix : exit les CFD patiemment négociés à Bruxelles

Un temps présentés comme étant la solution de remplacement de l’Arenh (accès régulé à l’électricité nucléaire historique) pour garantir les prix de l’électricité issue du nucléaire français, les « contrats pour différence » (CFD) sont les grands oubliés de la régulation présentée le 14 novembre. Mais le gouvernement et EDF assurent que leur reconnaissance comme outil de régulation est fondamentale et appellent à les maintenir dans la réforme du marché européen de l’électricité, qui est discutée en trilogues à partir de ce 16 novembre.

Régulation post-Arenh : ce qui est tranché et ce qui reste à fixer

Le gouvernement et EDF ont présenté, le 14 novembre, le cadre de la future régulation de l’électricité nucléaire française. Prévu pour remplacer l’Arenh (accès régulé à l’électricité nucléaire historique) au 1ᵉʳ janvier 2026, le dispositif présente encore de nombreuses zones d’ombre, qu’une consultation publique doit éclairer. Le gouvernement entend traduire le mécanisme dans la loi de production énergétique, qu’il présentera en début d’année 2024.

Réforme de la sûreté nucléaire : luttes d’influence, soupçons et grosses ficelles

Récemment exhumée, une mission de lobbying au titre équivoque a fait s’abattre les foudres du ministère de la Transition énergétique sur l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire. Mis en cause, son directeur général assure de sa bonne foi. Le timing de cette affaire suscite des interrogations chez de nombreux observateurs, la réforme de l’organisation de la sûreté approchant de son terme.

Réforme du marché de l’électricité : quelles traductions françaises ?

L’accord trouvé par les ministres de l’Énergie des Vingt-Sept sur la réforme du marché de l’électricité ouvre la voie à l’élaboration de la régulation post-Arenh en France. Sans attendre que le cadre européen soit entériné, Paris réfléchit à l’articulation entre outils autorisés par la réforme et mécanismes nationaux, pour permettre aux consommateurs de bénéficier des faibles coûts de production du mix français. Des arbitrages seront rendus par le gouvernement dans les prochains jours.

Énergie : ce qu’il faut retenir du projet de budget pour 2024

Sortie des boucliers tarifaires, extinction progressive des aides aux entreprises, rénovation énergétique et soutiens à la production d’énergie… Contexte décrypte point par point les mesures contenues dans le projet de loi de finances pour 2024, présenté le 27 septembre en Conseil des ministres.

Info Contexte - Transports, énergie, logement… Ces mesures décapantes que vous ne verrez pas dans le budget 2024

Dans un rapport confidentiel que publie Contexte, l’Inspection générale des finances a testé dix mesures d’« adaptation de la fiscalité aux exigences de la transition écologique » auprès des acteurs économiques concernés. Elles sont susceptibles de rapporter 8 milliards d’euros par an à l’État d’ici la fin du quinquennat, puis 12 milliards à partir de 2030. Mais nombreuses sont celles qui n’ont pas été retenues dans le projet de loi de finances pour 2024. Une énième illustration de la difficulté à réduire les niches fiscales néfastes à l’environnement.

Prix de l’électricité : quand les négociations européennes s’enlisent, Paris accélère

Alors que les négociations sur la réforme du marché européen de l’électricité patinent, le gouvernement français prend les devants. Il a promis de présenter ses pistes de régulation post-Arenh dans les prochaines semaines. Paris fait donc cavalier seul, en imaginant des mesures nationales pour capter et redistribuer une partie de la « rente » d’EDF, quitte à s’isoler à Bruxelles.

Encadrement fort et investissements massifs, les leviers incontournables pour atteindre la neutralité carbone selon RTE

Dans son bilan prévisionnel 2023-2035, Réseau de transport d’électricité (RTE) estime que l’atteinte des objectifs de décarbonation et de réindustrialisation nécessite de tripler les investissements dans le système électrique, en particulier sur les moyens de production et les capacités de flexibilité. Selon RTE, cette croissance des investissements va modérément tirer les coûts de production à la hausse, mais va aussi améliorer la balance économique du pays.

Info Contexte - Coût du nucléaire : le régulateur étrille les chiffres d’EDF

Contexte publie la synthèse du rapport de la Commission de régulation de l’énergie sur le coût complet du nucléaire existant. Trajectoires de productible, coût du capital, passage de Flamanville en puissance nominale… Le régulateur démonte point par point les hypothèses retenues par EDF pour estimer son coût de production.

Info Contexte - L’actualisation du « vrai coût » du nucléaire, un mauvais coup pour EDF ?

Contexte a eu accès à la synthèse du rapport de la Commission de régulation de l’énergie (CRE) évaluant les coûts de production du parc nucléaire existant d’EDF. Le régulateur a actualisé à la hausse le coût complet contenu dans son rapport de 2020 et a calculé le coût comptable de production en intégrant les 56 réacteurs du parc et l’EPR de Flamanville 3, le tout sur trois périodes différentes. Le coût complet varie entre 57 et 61 euros le MWh, des chiffres bien inférieurs à ceux jusqu’ici avancés par EDF qui risquent de peser sur les négociations entre l’électricien et ses clients.

[Agenda] À Paris, l’heure de vérité pour le mix énergétique

Le dernier semestre 2023 sera marqué par l’atterrissage de la planification écologique, a priori au travers de la loi de programmation énergie-climat (LPEC), de la mise à jour de la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) et de la stratégie nationale bas carbone (SNBC). Le gouvernement définira aussi la nouvelle régulation pour les prix de l’électricité dans le cadre (ou pas) de la réforme européenne du marché de l’électricité.

Info Contexte - Comment Bercy oriente les négociations entre EDF et les industries électro-intensives

Dans le contexte de réindustrialisation du pays, et alors que la fulgurante hausse des prix en 2021-2022 est dans tous les esprits, le gouvernement veut sécuriser l’approvisionnement électrique de certaines filières stratégiques. La Direction générale des entreprises (DGE) « encourage fortement » EDF à multiplier les contrats de long terme avec les électro-intensifs. Et, selon nos informations, elle lui a même suggéré des volumes et des prix cibles. Un cadre de discussion qui pose question au regard des règles européennes sur les aides d’État.