Victor Roux-Goeken

Victor Roux-Goeken

Journaliste Environnement

Titulaire d’une licence d’histoire de l’Université de Strasbourg et d’un master du Centre universitaire d’enseignement du journalisme (Cuej), je suis journaliste spécialisé en énergie-climat-environnement depuis 2007. J'ai travaillé pour le Journal de l’environnement et Actu-environnement. De 2010 à 2015, j'ai rejoint le pôle Développement durable de l’agence de presse AEF, où j'ai continué à suivre ces problématiques, notamment dans les collectivités. Durant cette période, j'ai exercé comme freelance au Brésil de 2013 à 2014.

J'ai intégré la rédaction de Contexte en juillet 2015 en tant que chef de rubrique Énergie. Après plus de cinq ans à ce poste, j'ai pris la tête de la rubrique Environnement, dernière née de Contexte en mars 2021.

Déclaration d’intérêts

Autres activités professionnelles ayant donné lieu à rémunération ou gratification depuis mon arrivée à Contexte

L'intégralité de mes revenus provient de Contexte SAS, mon unique employeur. Je ne pratique aucune autre activité, a fortiori de conseil pour des organisations couvertes par ou clientes de Contexte.

Lire l'ensemble de la déclaration
Détention d’actions ou de créances sur une société susceptible d’une couverture éditoriale

Je n'accepte pas de cadeau ou de rémunération de ces organisations, et n'ai de liens familiaux avec aucune d'entre elles.

Participations actuelles aux instances dirigeantes d'un organisme public ou privé (association, sociétés) susceptibles d’une couverture éditoriale

Néant. 

Fonctions bénévoles actuelles dans une association émettant des positions sur des politiques publiques (plaidoyer), dons réguliers et adhésions en cours à un parti politique ou syndicat

Je n'adhère ni ne fait de dons à des organisations faisant du plaidoyer politique, partis politiques inclus.

Fonctions et mandats électifs

Néant. 

Liens familiaux* ayant une activité professionnelle ou militante significative dans des organismes publics ou privés susceptibles d’une couverture éditoriale

Je n’ai ni ascendant, ni descendant, ni conjoint ayant d’activité professionnelle ou militante dans des organismes publics ou privés susceptibles d’une couverture éditoriale, aussi bien à Paris qu’à Bruxelles.

Enfin, je paie rubis sur ongle mes factures d'énergie, rattrapages tarifaires compris.

* Ascendant, descendant, conjoint, partenaire lié par un pacte civil de solidarité, relation de couple stable et avérée.

Ses articles

Biodiversité : tout pour être calé sur la COP16 de Cali

Réunis à Cali, en Colombie, jusqu’au 1ᵉʳ novembre, les négociateurs doivent fixer les règles d’application du cadre mondial de la biodiversité, adopté il y a deux ans à Montréal. Avec un risque de fort désintérêt des pays occidentaux.

Info Contexte - La décevante première stratégie pluriannuelle de l’État sur le financement de la transition écologique

Contexte rend publique la stratégie pluriannuelle des financements de la transition écologique et énergétique de l’État. Un exécutif acte pour la première fois la nécessité d’augmenter ces budgets. Mais, paradoxalement, sans préciser ni les moyens, ni la trajectoire pour y parvenir. Ce qui laisse plusieurs acteurs sur leur faim. La stratégie doit être officialisée en même temps que le projet de loi de finances 2025 et débattue au Parlement.

Promis, juré, aménagé : le Sénat ne veut pas la fin du « ZAN »

Tout en affirmant vouloir conserver l’objectif de « zéro artificialisation nette » en 2050, le Sénat esquisse une remise en cause de la division par deux du rythme de sobriété foncière en 2031. Et envisage de nombreuses exemptions – grands projets, industrie, logements sociaux – susceptibles d’affaiblir cet objectif environnemental. Le tout, après que le Premier ministre a déjà ouvert la voie à des évolutions « pragmatiques et différenciées ».

Écologie : dans la « dette » de Michel Barnier

Quel sens Michel Barnier peut-il donner à la « dette écologique », qu’il a plusieurs fois brandie depuis son arrivée à Matignon ? Le Premier ministre devrait le préciser lors de sa déclaration de politique générale, ce 1er octobre. Mais il dispose de peu de marges budgétaires et politiques pour rendre opérationnel un concept protéiforme. Contexte passe en revue les scénarios les plus (im) probables.

Quatre leçons du « remaniement » par Michel Barnier du « pôle vert » de Matignon

La composition du cabinet du Premier ministre, Michel Barnier, a été partiellement officialisée le 17 septembre. Le nouveau locataire de Matignon a opéré un premier « remaniement » du « pôle vert » de son cabinet. Et coupé le lien avec le Secrétariat général à la planification écologique, existant depuis la création de cette nouvelle administration, en écartant Antoine Pellion. Contexte en a retenu quatre enseignements.

Environnement : Paris et Bruxelles naviguent en eaux troubles

À Paris, les yeux sont rivés sur la nomination d’un nouveau gouvernement. Le temps qui passe joue en défaveur des politiques de transition écologique, vers lesquelles s’orientent les coupes budgétaires prévues par le gouvernement démissionnaire. À Bruxelles, l’automne sera rythmé par la composition de la nouvelle Commission européenne et l’élaboration du programme des cinq prochaines années.

Info Contexte - Budget 2025 : Matignon veut réduire de 35 % le budget de l’Ademe

Gabriel Attal a demandé à Christophe Béchu de baisser de 1,4 milliard à 900 millions d’euros le financement du « bras armé de la transition écologique » dans le budget 2025, selon la lettre-plafond qu’a pu consulter Contexte. Une saignée annoncée pour les projets de chaleur renouvelable et de prévention des déchets. Bercy opère au passage un changement de paradigme dans la gestion des certificats d’économies d’énergie.

Info Contexte - Budget 2025 : les nouvelles coupes budgétaires demandées par Matignon au ministère de l’Écologie

Les économies budgétaires demandées par Gabriel Attal à Christophe Béchu prévoient une baisse massive de 1,5 milliard d’euros (– 60 %) du fonds vert, selon la « lettre-plafond » adressée au ministère de la Transition écologique, qu’a pu consulter Contexte. Une baisse de 500 millions d’euros du montant alloué à l’électrification des véhicules est également exigée.

Info Contexte - Climat : ce que contient l’ultime version du plan national d’adaptation

Contexte publie le projet final de plan national d’adaptation au changement climatique, dans les limbes depuis la débâcle du camp présidentiel aux européennes, puis du fait de la difficulté à dégager une majorité après les législatives. Le plan prévoit bien l’inscription dans la loi d’une trajectoire de réchauffement de + 4 °C d’ici à 2100. En revanche, il ne fixe pas de mesures contraignantes, excepté pour certaines grandes entreprises. Et reste peu disert sur son financement.

« On ne leur parlera pas » : les ONG prêtes à boycotter un RN au pouvoir

Le Rassemblement national est muet sur les relations qu’il aurait avec le monde associatif, en cas d’accession au pouvoir. Les ONG redoutent une coupe sans précédent des subsides publics, leur imposant de se réinventer, et l’arrivée d’un personnel politique peu réceptif à leur fonction de contre-pouvoir.

Aménagement, bâtiment, écologie, énergie, transports… le programme d’extrême flou du RN

Jordan Bardella a beau répéter qu’il l’est, le Rassemblement national est-il vraiment « prêt à gouverner » ? Depuis l’annonce de législatives anticipées, l’aspirant Premier ministre semble parer au plus pressé. Les volets environnementaux ne font pas partie de la liste des priorités, à court ou moyen terme. Au risque de tenir un discours teinté d’approximations, de rétropédalages, voire de contradictions.

Info Contexte - Climat : ce projet de plan d’adaptation que la dissolution de l’Assemblée met en péril

Le gouvernement s’apprêtait à dévoiler son très attendu plan national d’adaptation au changement climatique, avant d’être stoppé par la débâcle électorale des européennes, puis la confusion née de la dissolution de l’Assemblée. Selon un document de travail dont Contexte révèle une partie, ce vaste plan, embrassant tous les secteurs, prévoit bien d’inscrire une trajectoire de réchauffement de + 4 °C d’ici 2100 en France dans la loi. Il pose de premières briques pour améliorer les connaissances et préparer la France à encaisser les impacts des changements climatiques, en recourant largement à la norme.

Artificialisation : en Régions, ZAN qui rit et ZAN qui pleure

Ces derniers mois, les Régions ont joué des coudes pour que les projets, plus ou moins stratégiques, destinés à être implantés sur leur territoire, figurent dans la liste de ceux dits « d’envergure nationale et européenne ». Les faire entrer dans cette enveloppe nationale de 12 500 hectares qu’élabore actuellement l’État permettra de mutualiser entre toutes les Régions l’artificialisation liée à ces projets. Contexte dresse la liste des gagnants et des perdants.

Adaptation au changement climatique, le pari vert salutaire de Christophe Béchu

Jusqu’ici cousin honteux de l’atténuation, l’adaptation au changement climatique s’est imposée en quelques mois dans le débat public, sous l’impulsion de Christophe Béchu. Alors que doit être mis sous peu en consultation un troisième plan national, le ministre de la Transition écologique est parvenu à faire de ce thème controversé un objet politiquement rentable, aidé en cela par les effets de plus en plus tangibles du réchauffement. Un thème qui a aussi l’avantage d’être porteur et soluble à droite… Autant d’excellentes raisons d’échapper au ministre.

Sécheresse : assurer les dégâts causés à tous les bâtiments ne coulera plus de source

Alors que les assureurs se désengagent des zones les plus exposées aux risques climatiques, les pouvoirs publics ont, eux aussi, déjà commencé à hiérarchiser les catégories des bâtiments qui méritaient, ou pas, d’être indemnisés lorsqu’ils sont endommagés par la sécheresse.

Info Contexte - Le menu de l’avant-projet de loi simplification

Contexte rend public le sommaire de l’avant-projet de loi simplification. Toujours en négociation entre les différents ministères, le texte a déjà été envoyé par morceaux au Conseil d’État, et reste susceptible d’évoluer. Son examen doit commencer en juin au Sénat. En 26 articles, l’avant-projet de loi balaie des sujets aussi divers que la commande publique, le contrôle des concentrations, les infrastructures de télécoms, la compensation des atteintes à la biodiversité, le biogaz et les données de santé…

Comment la planification écologique est mise à l’épreuve depuis le remaniement

Avec la réduction immédiate du budget de MaPrimeRénov’ et de l’enveloppe du Fonds vert, annoncée le 18 février, le gouvernement fait le choix de piocher en partie dans la caisse de la planification écologique pour redresser les comptes publics. C’est le dernier d’une série de renoncements commencée aux premiers jours de l’année, qui a vu l’exécutif revenir sur plusieurs de ses engagements. Contexte en établit la chronologie et en décrypte les raisons.

OFB : la police de l’environnement en PLS

Le désarmement des agents de l’Office français de la biodiversité et leur mise sous tutelle des préfets ont été annoncés par le Premier ministre au plus fort de la crise agricole. La mesure irrite au plus haut point ces « policiers de l’environnement ». Elle renverse la hiérarchie des normes, et risque d’aboutir à moins de contrôles du secteur agricole.

Agriculture et environnement : l’impact aussi énorme que discutable de la norme

Le 26 janvier, le Premier ministre s’est employé à calmer la grogne des agriculteurs en annonçant pour l’essentiel la révision de normes environnementales, sans proposer de cap clair au monde agricole. Sollicités par Contexte depuis le début de la crise, plusieurs spécialistes et observateurs du secteur relativisent cette approche. Face à la menace du blocage de Paris, Gabriel Attal a d’ores et déjà prévenu, le 28 janvier, que de nouvelles mesures seraient annoncées…

ZAN : ce qu’il faut retenir de la liste des projets les plus artificialisants de France

Contexte rend publique la liste des grands projets prévue par la récente loi qui assouplit l’objectif de « zéro artificialisation nette ». La consommation foncière de 11 570 hectares en sept ans causée par ces équipements d’envergure (EPR, A69, LGV Bordeaux-Toulouse…) ne sera pas imputée directement à chaque région d’accueil, mais mutualisée entre toutes. L’enjeu : ne pas pénaliser les collectivités dans le respect de cette politique de sobriété foncière. Jusqu’ici confidentiel, le document a été transmis pour consultation par le ministère de la Transition écologique aux conseils régionaux, ainsi qu’une deuxième liste de projets, jugés moins matures. Les négociations entre État et Régions afin de limiter, pour ces dernières, le « fardeau foncier » lié à ces équipements, ne font que commencer.