Virginie Riva

Virginie Riva

Journaliste Pouvoirs

Journaliste durant douze ans chez Europe 1, j'ai notamment été correspondante à Rome de 2014 à 2017, journaliste politique de 2017 à 2019, puis au service société. J'ai rejoint Contexte en janvier 2022, où je suis en charge de l'Elysée et de la majorité. Docteure en science politique, j'ai également écrit trois livres sur un autre sujet tout aussi politique : les religions. 

Déclaration d’intérêts

Autres activités professionnelles ayant donné lieu à rémunération ou gratification depuis mon arrivée à Contexte

Je rédige des articles sur les questions de religion pour Le Journal du dimanche depuis 2017, et j'enseigne dans le Master spécialisé Medias de l'ESCP un cours d'écriture radio depuis 2018. 

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Détention d’actions ou de créances sur une société susceptible d’une couverture éditoriale
Je n'ai rien à déclarer dans ce domaine.
Participations actuelles aux instances dirigeantes d'un organisme public ou privé (association, sociétés) susceptibles d’une couverture éditoriale
Je n'ai rien à déclarer dans ce domaine.
Fonctions bénévoles actuelles dans une association émettant des positions sur des politiques publiques (plaidoyer), dons réguliers et adhésions en cours à un parti politique ou syndicat

Je suis membre de l'Association de la presse présidentielle, et de l'Association de la presse ministérielle. 

Fonctions et mandats électifs
Je n'ai rien à déclarer dans ce domaine.
Liens familiaux* ayant une activité professionnelle ou militante significative dans des organismes publics ou privés susceptibles d’une couverture éditoriale

Rien à déclarer

* Ascendant, descendant, conjoint, partenaire lié par un pacte civil de solidarité, relation de couple stable et avérée.

Ses articles

Adaptation au changement climatique, le pari vert salutaire de Christophe Béchu

Jusqu’ici cousin honteux de l’atténuation, l’adaptation au changement climatique s’est imposée en quelques mois dans le débat public, sous l’impulsion de Christophe Béchu. Alors que doit être mis sous peu en consultation un troisième plan national, le ministre de la Transition écologique est parvenu à faire de ce thème controversé un objet politiquement rentable, aidé en cela par les effets de plus en plus tangibles du réchauffement. Un thème qui a aussi l’avantage d’être porteur et soluble à droite… Autant d’excellentes raisons d’échapper au ministre.

Valérie Hayer et ses hommes de l’ombre

L’organigramme de la majorité n’a pas encore été dévoilé officiellement, mais Contexte vous révèle le dispositif de campagne autour de Valérie Hayer. Un dispositif très masculin, plutôt parisien, et directement piloté par l’Élysée.

Christophe Béchu, atout maître d’Édouard Philippe sur la transition écologique

Christophe Béchu marque son territoire, et est sur tous les fronts en pleine crise agricole. Sa mission : réussir la planification écologique, et servir les ambitions d’Édouard Philippe pour 2027. Le candidat aura besoin d’une vitrine, et d’un bilan sur la transition écologique, pour se différencier d’Emmanuel Macron.

Place aux pros (et à la droite) : le premier gouvernement très politique d’Emmanuel Macron

Neuf des quatorze ministres nommés ce 11 janvier ont déjà été membres des Républicains ou de l’UMP. Pressenti pour mener la bataille aux européennes, le chef du parti présidentiel, Stéphane Séjourné, devient ministre des Affaires étrangères et de l’Europe. À Bercy, Bruno Le Maire est renforcé, ajoutant l’Énergie à son portefeuille. Un remaniement qui pourrait créer des remous dans la majorité.

À Paris comme à Bruxelles, la fébrilité règne avant la grande clarification des européennes

Les élections prévues début juin viendront clore un semestre placé sous le signe de l’incertitude, en France et au niveau européen. En quête de rebond après le psychodrame du projet de loi sur l’immigration, l’exécutif français entretient le flou sur le cap des prochains mois. Côté européen, les institutions sont en passe de boucler le mandat, avant le grand mercato quinquennal. Dans les deux cas, le scrutin redéfinira les équilibres pour les années à venir.

Embolie, errances, hypercontrôle : les poisons de la majorité

« Un quinquennat absolument infernal », voilà le genre d’expressions qui fleurissent chez les cadres de la majorité. Les critiques pointent toutes l’embolie du système de prise de décision, qui n’a pas évolué depuis le premier quinquennat. Alors que la majorité relative nécessiterait souplesse et adaptation rapide, l’omniprésence de l’Élysée, la faiblesse politique et l’hypertechnicité de la Première ministre, avec l’absence cruelle de cap grippent la mécanique de l’exécutif.

La territorialisation de la planification écologique entre dans le dur

Dans le grand schéma lancé par le Secrétariat général à la planification écologique (SGPE), les entreprises doivent assumer la moitié de la baisse des émissions de gaz à effet de serre, collectivités locales et ménages se partageant l’autre moitié. Mais comment embarquer toutes les parties prenantes autour d’un projet partagé, avec un simple pouvoir d’incitation sur les montants à investir ? Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, a été chargé de mobiliser les acteurs locaux. Fortement invitées à fournir un plan d’action cohérent, les Régions disposent de délais serrés et de marges de manœuvre limitées. Le rôle de l’État, chef d’orchestre de la démarche, ressemble à un numéro d’équilibriste.

Pourquoi le MoDem a « sorti les crocs » sur le PLF

Alors qu’Horizons a choisi de peser à l’extérieur de l’Assemblée, les députés MoDem ont ferraillé lors de l’examen du budget. Rachats d’actions, barème de l’impôt sur le revenu, flat tax… ils sont à l’origine de nombreuses défaites de l’exécutif. Exprimant parfois leurs convictions profondes sur la justice sociale, ces batailles révèlent aussi la volonté de cet allié d’être mieux écouté.

Stéphane Séjourné, la valse-hésitation entre Paris et Bruxelles

En début d’année, le président du groupe Renew avait exprimé son souhait d’être tête de liste de la majorité aux européennes de 2024. Depuis l’été, c’est le grand flottement : l’intéressé, qui dirige aussi le parti Renaissance, se montre discret, et Emmanuel Macron fait attendre sa décision. Alors que les oppositions se mettent en ordre de bataille, la majorité ronge son frein.

Planification écologique cherche récit politique

La Première ministre doit exposer le 18 septembre aux chefs de parti et le lendemain aux membres du Conseil national de la refondation (CNR) les grandes orientations du gouvernement en matière de transition écologique. Emmanuel Macron a prévu de dévoiler ses arbitrages financiers lors d’un conseil de planification écologique (CPE) – celui-ci devrait se tenir avant la présentation du budget 2024 en Conseil des ministres, le 27 septembre. Le report à plusieurs reprises de ce rendez-vous illustre la difficulté à incarner la politique environnementale de l’exécutif.

[Agenda] À Paris, Emmanuel Macron toujours à la recherche de la majorité perdue

Parallèlement aux discussions budgétaires, l’actualité politique du second semestre 2023 va être fortement occupée par les suites des initiatives politiques du président de la République. Après les élections sénatoriales, l’accélération de la préparation des européennes devrait animer les discussions, notamment à gauche.

Planification écologique : l’exécutif cesse enfin d’être plan-plan

Lors d’un Conseil national de la transition écologique (CNTE), ouvert par Élisabeth Borne le 12 juillet au ministère du même nom, Christophe Béchu a confirmé un effort d’investissement de 10 milliards d’euros (en autorisations d’engagement) dans le prochain projet de loi de finances 2024, et 7 milliards d’euros en crédits de paiement. MaPrimRenov’, les transports et la biodiversité ont fait l’objet d’annonces particulières. Le secrétaire général à la planification écologique, Antoine Pellion, a détaillé les grandes lignes du plan. En parallèle, Bercy a dévoilé ses mesures dès le projet de loi de finances 2024 pour tenter de mobiliser l’épargne privée.

La majorité cherche sa religion sur le financement de la transition écologique

Un an après l’installation du Secrétariat général à la planification écologique, Emmanuel Macron doit encore démontrer que son action en faveur du climat est concrète et réaliste. Autour de lui, certains le poussent à annoncer des mesures financières substantielles lors du conseil de planification écologique prévu le 5 juillet. L’occasion de répondre aux conclusions du rapport de Jean Pisani-Ferry et de Selma Mahfouz, publié en mai dernier.

Élargissement : le nouveau cheval de bataille européen d’Emmanuel Macron

De Bratislava le 31 mai, Emmanuel Macron a appelé l’Europe à un « grand moment de clarification géopolitique et théorique » sur la question de l’élargissement. Il compte en reparler à l’automne. Sa conversion à l’idée de l’agrandissement de l’Union européenne, y compris à l’Ukraine et à la Moldavie, date d’il y a un an. Au-delà des enjeux institutionnels, la question se révèle politiquement sensible. Au point de devenir un objet de la campagne des européennes, au printemps 2024 ?

La galaxie du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale

Un an après le début du second quinquennat d’Emmanuel Macron, le groupe parlementaire n’a pas la même physionomie que sous la législature précédente. Son barycentre s’est déplacé à droite avec la présidence d’Aurore Bergé, qui s’appuie sur un petit nombre de fidèles.

Financement de la transition écologique : ce qu’il faut retenir de la mission Pisani-Ferry

Taxation des plus riches, recours massif à l’endettement pour financer la transition… Réalisé à la demande d’Élisabeth Borne, le rapport des économistes Jean Pisani-Ferry et Selma Mahfouz, présenté le 22 mai, heurte deux totems défendus par le chef de l’État depuis six ans. Le rapport acte l’idée que la transformation de l’économie du fait de la transition est positive. Contexte liste les huit points à retenir.

Écologie : le Conseil d’État se pose en gardien des promesses de l’État

Grande-Synthe, pollution de l’air, Affaire du siècle : la multiplication des contentieux environnementaux et leur médiatisation ouvrent des perspectives immenses au Conseil d’État… Avec un droit environnemental planétaire, transfrontalier et une nouvelle façon d’écrire la loi, couplée à des objectifs scrutés par les citoyens, il peut décupler son pouvoir et se rêver gardien des promesses internationales des États. Autant de raisons de crisper l’exécutif.

Écologie : l’opportun tournant climatique du Conseil d’État

Dans une nouvelle décision rendue le 10 mai dans l’affaire Grande-Synthe, le Conseil d’État ne sanctionne pas financièrement l'État, mais maintient la pression sur l’exécutif. Cette décision de justice très attendue est l’occasion pour Contexte de revenir en deux parties sur le sens à donner au « tournant climatique » opéré depuis trois ans par la plus haute juridiction administrative française. Première partie : le virage environnemental de l’institution, qui n’a pas encore eu lieu sur tous les sujets, s’explique notamment par une forte pression internationale.

Cent jours au pas de charge

Peu de nouveautés dans le discours d’Élisabeth Borne présentant sa feuille de route le 26 avril, à l’Élysée. La seule vraie surprise est le report du projet de loi immigration, et le silence sur la fin de vie. Contexte détaille néanmoins les précisions et confirmations. Reste une inconnue : comment le gouvernement va réussir à faire passer tous ses projets de loi avant l’été.

La majorité face à la méthode Aurore Bergé

En pleine tempête politique, Renaissance, Horizons et le Modem se réunissent ce 21 mars au siège du parti centriste pour afficher une image d’unité. À l’Assemblée, toutefois, les tensions se multiplient entre les députés de la majorité. Appréciée par ses troupes pour son punch, la présidente du groupe Renaissance agace ses partenaires, qui l’accusent de jouer perso et de privilégier les coups politiques à la stratégie de long terme.