À Busan, l’échec des négociations sur le traité plastiques promis deux ans plus tôt

À partir du 5 août, huit mois après avoir quitté Busan sans accord, la communauté internationale arrive à Genève mieux préparée à négocier le contenu d’un traité contre la pollution plastique. Mais l’opposition franche entre deux blocs de pays persiste. Pour sortir de l’impasse, les négociateurs comptent sur l’implication des ministres, un président des débats plus tranchant et l’engagement de pays clés comme la Chine.

La France accueillera du 9 au 13 juin, à Nice, la troisième édition de l’Unoc : la conférence des Nations unies sur l’océan. Un rendez-vous international auquel ses hôtes, soucieux d’en faire la publicité, prêtent volontiers les atours d’une COP majeure. Or l’Unoc, si elle est capitale pour coordonner l’action internationale en faveur d’une gestion durable du milieu marin, n’a rien d’une « Conférence des parties » : ni convention, ni traité à la clé. Contexte fait le point sur ce qui se profile.

Le président du comité intergouvernemental a présenté un nouveau document, le 29 novembre, afin de relancer les négociations après plusieurs jours de sur-place. Mais les discussions n’ont pas accéléré pour autant depuis. Il reste deux jours pour parvenir à un accord.

Sans surprise, les négociations sur le traité plastiques en Corée du Sud se heurtent à l’épineuse question du financement. L’équation est d’autant plus difficile à résoudre que les États sont en désaccord sur la liste de pays à considérer comme contributeurs, au regard de leur part de responsabilité dans la production et, in fine, la pollution plastiques.