Le traité plastiques entre les mains des États, des lobbys et des États-lobbys

Comme à chaque session de négociation sur le traité plastiques, la présence de lobbys de l’industrie a été scrutée par les ONG environnementales à Genève. Mais les règles de transparence étant limitées dans les arcanes onusiens, l’influence réelle des acteurs industriels reste difficile à mesurer. La société civile appelle les États à prévenir tout conflit d’intérêts pour la suite des négociations et les éventuelles futures COP.
20 août 2025 à 8h00
Environnement
Un délégué américain demande la parole en session plénière sur le traité plastiques. IISD/ENB - Kiara Worth
par Laura Mercier, à Genève

Cela devient un rituel. À chaque session de négociation, l’ONG Ciel (pour « Center for International Environmental Law »), soutenue par une coalition d’associations de la société civile, organise une conférence de presse pour présenter son analyse de la liste des participants rendue publique par l’ONU.

À Genève, il y avait environ 3 700 personnes inscrites pour la réunion se tenant du 5 au 14 août ; 184 pays sont représentés, avec des délégations plus ou moins importantes. Et puis…

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