Conçus pour lutter contre les problématiques de qualité de l’eau, les arrêtés ZSCE n’ont pas la cote : moins de 6 % des captages dits « prioritaires » en sont dotés (voir encadré ci-dessous). Pourtant, « c’est un des seuls outils pouvant être légalement utilisés pour contraindre l’utilisation de produits phytosanitaires autorisés et générant une pollution qui menace de nombreux points de captage d’eau potable », résume Claire Forite, responsable du pôle eau de l’association de gestionnaires de réseaux de…
Soixante-huit ZSCE actives sur 1 150 captages prioritaires
Plus précisément, le cabinet de la ministre de la transition écologique Agnès Pannier-Runacher indiquait début septembre que sur les 1 150 captages classés prioritaires, 87 % ont une aire d’alimentation de captage délimitée, sur lesquels 85 % ont un plan d’action adopté ou en cours, et 8 % de ces 85 % ont un programme d’actions ZSCE volontaire. Soit en faisant le calcul, moins de 6 % de ZSCE sur les captages prioritaires.Des chiffres issus du système d’information et de suivi des captages prioritaire SOG, appelés à évoluer avec le nouvel outil Source, précise le cabinet à Contexte.