« Ça va être la panique » : avec Trump, les Européens face à la tentation du chacun pour soi

Le 20 janvier, Donald Trump est officiellement devenu le 47ᵉ président des États-Unis. Un retour à la Maison-Blanche qui n’est pas sans conséquences pour les Européens. Le milliardaire n’a pas attendu la cérémonie d’investiture pour attaquer frontalement certaines régulations européennes. Mais qui, à Bruxelles, défend aujourd’hui les intérêts américains, dans quel secteur et avec quels moyens ? Contexte a cartographié la galaxie américaine dans la capitale de l’Union.

La Commission s’efforce d’éviter la surenchère face aux déclarations explosives du futur président américain, sur la souveraineté du Groenland notamment, et de son allié Elon Musk. Une prudence critiquée par certaines voix au Parlement et dans les capitales. Le milliardaire prêtera serment le 20 janvier.

Un mois avant l’investiture du milliardaire à la Maison-Blanche, les lobbys de la tech se préparent aux répercussions de l’élection américaine en Europe. Entre la crainte de politiques protectionnistes et l’espoir d’un « réveil de l’Europe » plane l’incertitude de la bonne tenue des futures relations transatlantiques.