Crise agricole
Normes excessives, faibles revenus, coût de l’énergie, besoin de simplification des normes environnementales….Au début de l’année 2024, la colère gronde et les agriculteurs multiplient les actions et les blocages jusqu’à entamer le 29 janvier, un siège de la capitale. Pour répondre à la crise, Gabriel Attal, alors Premier Ministre place l’agriculture “au rang des intérêts fondamentaux de la nation” et propose « 62 engagements » au monde agricole. En février, au cours d’un Salon de l’Agriculture chahuté, Emmanuel Macron annonce un plan de trésorerie d’urgence et souhaite que « l’on puisse déboucher sur des prix planchers ». L'été a été marqué par des récoltes de céréales et notamment de blé historiquement basses. Moins 25% par rapport à 2023 pour le blé. A cette crise vient s'ajouter une crise sanitaire : la France est touchée par plusieurs épizooties comme la grippe aviaire ou la fièvre catarrhale ovine.
Où en sommes-nous ?
Les manifestations des agriculteurs se poursuivent. Le 26 mai, à l'appel de la FNSEA certains agriculteurs ont convergé vers l'Assemblée Nationale pour faire "pression" sur les députés et demander à ce que l'examen de la "proposition de loi pour lever les contraintes au métier d'agriculteur "soit examinée au plus vite. Le texte a fait l'objet d'une motion de rejet. Les questions de revenus agricoles, la simplification et l'opposition au projet d'accord de libre-échange UE-Mercosur restent au coeur de la colère agricole.