NZIA
En vigueur depuis la fin juin, le règlement “industrie zéro émission nette” (NZIA, en anglais) est une brique de la réponse de l'Union à l’injection massive d’argent publique dans l’industrie américaine. Le texte de Bruxelles vise à accélérer la production sur le sol européen de technologies nécessaires à la transition énergétique
Où en sommes-nous ?
Le règlement a été publié au JO de l'UE en juin. Il donne comme objectif de renforcer la capacité européenne de production de technologies dites « zéro net » – énumérées dans le règlement –, en vue de couvrir, d'ici à 2030, au moins 40 % des besoins annuels de déploiement de ces technologies dans l’Union. Pour ce faire, certains projets de production dits « stratégiques » pourront bénéficier d'avantages (accès privilégié à des financements, procédures de permis accélérées...). Si les colégislateurs ont finalement décidé d'inclure le nucléaire dans la liste des technologies « zéro net », aux côtés de l'éolien, du solaire ou encore des électrolyseurs, chaque État pourra refuser de reconnaitre comme stratégique un projet qui ne fait pas partie de son propre mix énergétique.
Ce qu'il faut avoir lu
Absence de financement, semblant de préférence européenne, large champ d’application… l’impact du règlement NZIA en question
Le règlement industrie zéro émission nette en six points clés
