« Tous les secteurs » devront réduire de 10 % leur consommation d’eau d’ici sept ans pour faire face à la multiplication des sécheresses, avait solennellement déclaré Emmanuel Macron fin mars lors de la présentation du plan eau dans les Hautes-Alpes. Tous ? Non, l’un d’entre eux résiste, l’agriculture ayant finalement obtenu un traitement de faveur pour éviter une nouvelle contrainte. Au nom de la « souveraineté alimentaire », le président de la République a souhaité voir augmenter les surfaces…
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La plateforme ministérielle VigiEau, lancée le 11 juillet, dispose d’une jumelle, Alerte Sécheresse, mise en ligne le lendemain. Deux outils presque identiques puisque conçus par un unique collectif « citoyen », auquel le ministère de l’Écologie a d’abord laissé les clés du camion, avant de reprendre la main.
Plan eau : les sept points à ne pas rater des annonces d’Emmanuel Macron
Recul de l’objectif de baisse des prélèvements d’eau, parallèles avec le plan de sobriété énergétique, imprécisions sur le nucléaire, ménagement du secteur agricole ou maintien de la ponction de l’État sur le budget des agences de l’eau… Contexte recense à chaud ce qu’il ne fallait pas rater du plan en 53 mesures présenté par le chef de l’État dans les Hautes-Alpes le 30 mars.
Plan eau : quand l’Élysée chamboule tout
À la dernière minute, la présidence de la République a repris la main sur la présentation, ce 30 mars dans les Hautes-Alpes, du très attendu plan eau. Alors que la France connaît une inquiétante période de sécheresse, l’initiative permet au chef de l’État de tenter de tourner la page de la réforme des retraites.
« Plan eau » : l’agriculture veut tirer parti du flottement gouvernemental
Coincé dans un « entre-deux eaux » politique, l’exécutif peine à accoucher de son très attendu plan de sobriété en la matière, maintes fois reporté. L’occasion pour le secteur agricole, premier consommateur du pays, de tenter d’échapper à des restrictions, au risque de raviver la rivalité « historique » entre environnement et agriculture. Mais le secteur sera bien concerné par des mesures de sobriété, confirment à Contexte plusieurs sources.