Jumbo trilogue : comment les œillères des institutions ont fait capoter les négociations

Le 28 mai, dernier jour du « jumbo trilogue » censé solder les négociations sur la réforme de la PAC, aucune fumée blanche n’est sortie du Parlement européen, où se déroulaient les réunions de travail. Le problème ? L’incapacité des uns et des autres à s’écouter sur l’architecture verte, et donc à avancer sur la ligne de partage des eaux entre verdissement et subsidiarité, chacun se focalisant sur ses seuls intérêts.

Édition Agro
Sophie Dupuy
31 mai 2021 à 7h00
Pixabay
Oeillères — DR

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Après l’échec de la session de négociations de la fin mai, les colégislateurs ne veulent pas répéter les mêmes erreurs lors d’un nouveau « super trilogue » les 24 et 25 juin. Des échanges intenses ont lieu en interne et entre les institutions, au niveau technique mais aussi politique. Objectif : préparer le terrain sur le sujet le plus sensible, l’ambition environnementale de la nouvelle PAC.

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Les colégislateurs espéraient conclure fin mai sur les trois textes de la réforme lors d'une réunion de négociation exceptionnelle, organisée en parallèle d'un Conseil des ministres de l'Agriculture. Après quatre jours de discussions, les positions sont restées irréconciliables. Contexte passe en revue les avancées et les blocages sur les questions les plus sensibles toujours en suspens.