Ademe : Boris Ravignon, victime collatérale d’une « majorité de rejet »

Proposée par Emmanuel Macron, la nomination de Boris Ravignon (LR) à la présidence de l’Ademe a été rejetée le 12 avril par le Parlement. Un désaveu d’autant plus net pour cet élu local qu’il vient de sa propre famille politique. Cet événement rarissime sonne également comme un revers pour le chef de l’État. Il traduit le durcissement politique né de la réforme des retraites, éloigne un peu plus les perspectives d’une « majorité de projet » avec Les Républicains et révèle un franc agacement de la majorité présidentielle.

Éditions Environnement , Pouvoirs , Énergie , Transports
Victor Roux-Goeken, Emilie Coste, avec Pierre Duquesne, Virginie Riva, Camille Selosse
13 avril 2023 à 7h00
Partie de chamboule-tout au Parlement — DR

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Les caciques du parti se sont personnellement impliqués pour faire adopter la réforme des retraites sans 49.3. Cela n’a pas suffi. Les députés LR peuvent toutefois se réjouir : leurs noms ne seront pas associés à un texte impopulaire. Ils accentuent le rapport de force avec l’exécutif, qu’ils sont les seuls à même de sauver d’une motion de censure. Leurs divisions, profondes, risquent de laisser des traces au sein du parti comme au sein du groupe.

Entretien - Le financement des retraites et la transition écologique « posent la question d’une réforme fiscale d’ensemble »

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