Enquête

Dans les cabinets ministériels, des profils de plus en plus juniors

Le manque d’expérience des membres de cabinet est régulièrement souligné par des anciens des gouvernements Borne, Castex et Philippe. Les recrutements des conseillers techniques sont aussi plus difficiles, en raison notamment des contrôles de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), mais aussi des incertitudes liées à la fin du quinquennat Macron.
12 mars 2024 à 8h00
Pouvoirs
Depuis le "guignol", estrade réservée aux conseillers au Palais-Bourbon, les conseillers de Matignon, Raphaël Charpentier (plume), Louis Jublin (communication), Enzo Petry (presse) et Maxime Cordier (chef de cabinet) gardent un œil sur le plus jeune Premier ministre de la Ve République. — Xose Bouzas / Hans Lucas

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Embolie, errances, hypercontrôle : les poisons de la majorité

« Un quinquennat absolument infernal », voilà le genre d’expressions qui fleurissent chez les cadres de la majorité. Les critiques pointent toutes l’embolie du système de prise de décision, qui n’a pas évolué depuis le premier quinquennat. Alors que la majorité relative nécessiterait souplesse et adaptation rapide, l’omniprésence de l’Élysée, la faiblesse politique et l’hypertechnicité de la Première ministre, avec l’absence cruelle de cap grippent la mécanique de l’exécutif.

Les conseillers parlementaires, « vigies » de la majorité

Ils sont les yeux et les oreilles des ministres à l’Assemblée nationale et au Sénat. Souvent dans l’ombre, les conseillers parlementaires occupent un poste stratégique pour obtenir des compromis et arracher des deals.

Les conseillers, la vie d’après et la HATVP

Les conseillers ministériels qui s’apprêtent à passer dans le privé à l’issue de ce quinquennat vont devoir se plier à un contrôle déontologique renforcé de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique. Stress, incertitudes sur les critères qui président à la décision, mais aussi in fine meilleure prévention des conflits d’intérêts… Quelles sont les conséquences d’un tel contrôle sur les mobilités entre public et privé ?

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