Micmac dans les déclarations financières du registre des lobbys

La plateforme exige désormais que chacun de ses 12 000 inscrits précise s’il représente des intérêts commerciaux ou non. Au lieu de clarifier les choses, l’initiative est la source d’erreurs et de confusions qui nuisent à la qualité des données financières publiées. Les ONG demandent à revenir à la situation précédente, où ce distinguo n’existait pas.

Édition Pouvoirs
Jean Comte
19 avril 2022 à 7h00 · mis à jour le 20 juin 2022 à 19h00
L'Escamoteur — Hieronymus Bosch

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Peu de nouveautés dans l’encadrement du lobbying à Bruxelles, mais une dynamique constante depuis dix ans

Conclu après quatre ans de négociations laborieuses, l’accord de décembre 2020 sur le registre de transparence ne réussit pas à créer un système réellement « obligatoire » et la question des contrôles des déclarations reste une faiblesse structurelle du système. Mais d’ici à 2024, le débat sur les failles à corriger a de fortes chances de renaître au sein du Parlement européen.

Le registre de transparence européen plombé par ses nombreuses failles

Truffé d’erreurs, l’instrument ne permet pas de donner une image fidèle des stratégies d’influence des lobbys à l’œuvre dans la bulle bruxelloise. Dernier exemple en date : Atos, l’ancienne entreprise du nouveau commissaire français, qui a revu a posteriori ses dépenses à la hausse pour 2018.

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