Énergie
Le premier mandat Von der Leyen, qui avait placé le Green Deal au coeur de la politique européenne, paraît bien loin. Face à des puissances étrangères agressives sur le plan commercial et parce que la guerre en Ukraine s’éternise, compétitivité et souveraineté ont pris le dessus. Même si la neutralité climatique reste un objectif à l’horizon 2050, les flexibilités et la simplification sont partout, les prix sont au centre de l’attention et la préférence européenne s’invite dans de nombreux débats. La France, elle, poursuit son lobbying pro-nucléaire à Bruxelles. Mais son influence a pâti de l’instabilité politique à Paris, qui pèse à l’échelle nationale : les textes d'orientation énergie-climat ont pris un immense retard et les grands projets nucléaires du second quinquennat Macron doivent encore aboutir.