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La nouvelle équipe gouvernementale menée par Élisabeth Borne a été dévoilée vendredi 20 mai, près d’un mois après la réélection d’Emmanuel Macron. Contexte a commenté cette nouvelle liste, amenée à évoluer, en fonction du résultat des élections législatives.
Après l’avalanche du paquet climat en juillet, la Commission a présenté le 18 mai une nouvelle flopée de textes énergétiques. Tous sont censés apporter leur pierre à l’édifice pour répondre aux conséquences de la guerre en Ukraine et permettre à l’Union de prendre ses distances avec l’énergie russe. Renouvelables, gaz, efficacité énergétique, marchés de l’énergie… Contexte recompose le puzzle et compile les enjeux secteur par secteur.
Au Parlement européen, les négociateurs peuvent souffler. Les compromis majoritaires sur les textes du paquet climat mis au vote les 16 et 17 mai ont tous été adoptés. Certains, sur le marché du carbone ou l’ajustement carbone aux frontières, excluent toutefois la droite (PPE), pourtant habituée à faire partie des majorités de compromis. Contexte fait le point sur les résultats de ce premier round.
Trois fois ministre pendant le premier quinquennat Macron, la nouvelle Première ministre, nommée lundi 16 mai, est saluée pour sa capacité de travail et sa gestion fine des dossiers complexes. Jamais élue, elle devra faire preuve de sens politique pour dépasser son image de « techno pure ».
Sur fond de guerre en Ukraine, la Commission cherche une nouvelle fois à répondre à l’inflation des prix du gaz et de l’électricité. Dans un projet de communication attendu le 18 mai et que Contexte publie, elle recommande des mesures d’urgence déjà évoquées mais assume désormais pleinement un plafonnement des prix du gaz. Elle demeure toutefois plus que timide sur une éventuelle révision en profondeur des marchés de l’énergie et renvoie plutôt la balle aux États.
Contexte publie le projet de communication présentant l’ensemble des initiatives du plan RePowerEU, attendu pour le 18 mai. Économies d’énergie, révision des cibles du paquet climat, financements de nouveaux projets gaziers… Bruxelles fourbit ses armes pour faire face aux conséquences de la guerre en Ukraine sur le système énergétique européen.
Contexte publie le projet de stratégie attendu autour du 18 mai avec le reste du plan RepowerEU, censé assurer l’indépendance énergétique de l’UE vis-à-vis de la Russie. Si les objectifs chiffrés doivent encore être précisés, le texte liste les alliances, initiatives et autres partenariats que la Commission entend lancer pour soutenir l’industrie du solaire en Europe. Pour le secteur toutefois, rien de révolutionnaire à l’horizon.
Contexte s’est procuré le projet de texte visant à amender la directive sur les renouvelables (RED II). Il s’agit là de l’une des seules propositions législatives du plan RePowerEU, attendu le 18 mai. Bruxelles crée des « zones de prédilection » où les ENR devront pouvoir obtenir des permis de construction en moins d’un an. L’exécutif veut aussi relever l’objectif de l’Union en matière d’énergies renouvelables par rapport aux cibles proposées en juillet 2021 dans son paquet climat.
Les négociations pour réformer le marché du carbone (ETS) s’enchaînent à un rythme frénétique en commission de l’Environnement. Objectif ? Parvenir à un compromis le plus large possible d’ici au vote des 16 et 17 mai. Tour d’horizon des accords trouvés et des clivages persistants.
La carte de Contexte sur les législatives a été mise à jour, avec, notamment, l’ajout des résultats du second tour de la présidentielle, circonscription par circonscription. Où se présentent les figures du précédent quinquennat, les étoiles montantes de la prochaine Assemblée ou les acteurs d’influence des secteurs couverts par notre rédaction ? Nos journalistes ont sélectionné plus de 200 circonscriptions à suivre lors du scrutin des 12 et 19 juin prochain.
Hausse durable des prix, chantier du nucléaire, réorganisation d’EDF et financement de la transition : les défis du quinquennat qui s’ouvre sont nombreux. Emmanuel Macron devra s’y atteler, sans négliger l’ambition climatique française et européenne.
Rompant avec une organisation du ministère de l’Écologie vieille de quinze ans, la promesse d’un Premier ministre de la planification écologique, épaulé par deux ministres, laisse circonspects la plupart des observateurs interrogés par Contexte. Elle concorde toutefois avec l’idée, partagée par les connaisseurs des arcanes gouvernementaux, de la nécessité d’une profonde rénovation de l’action publique pour faire enfin avancer la transition écologique.
Contexte recense les nombreux dossiers qui s’imposent d’ores et déjà au président réélu le 24 avril, au risque d’entraver fortement ses marges de manœuvre au cours de son prochain quinquennat.
Depuis plus d’un an, les représentants d’intérêt ont organisé des rencontres avec les équipes de campagne. Mais personne n’était vraiment préparé à l’éventualité d’une victoire de Marine Le Pen. Depuis trois semaines, le scénario est discuté au sein des cabinets d’affaires publiques comme chez leurs clients. À ce stade, pas d’affolement, les stratégies d’action ne sont pas bousculées. Mais les calculs et les analyses s’affinent.
Confronté à sa dépendance énergétique envers la Russie, Berlin doit revoir sa consommation de produits fossiles. Du pain bénit pour la transition prônée par les écologistes de la coalition au pouvoir, au prix de compromis à court terme.
Jusqu’ici épargnés par les sanctions économiques, les produits énergétiques russes sont dans les radars bruxellois depuis la découverte de centaines de cadavres de civils dans la ville ukrainienne de Boutcha. La Commission a notamment proposé le 5 avril un embargo sur le charbon ; le pétrole pourrait suivre. Le gaz, lui, continue de diviser fortement.
S'appuyant sur son bilan mais aussi sur ses échecs, le président candidat veut poursuivre les réformes lors d'un second quinquennat. Entré tardivement en campagne, Emmanuel Macron a déroulé son programme lors d'une très longue conférence de presse, le 17 mars, sans toutefois parvenir à lever toutes les interrogations sur ses intentions.
Les amendements tout juste déposés par les élus pour réviser la directive RED II témoignent d’une grande divergence de vues. Cibles par secteur, rôle de l’hydrogène, de la bioénergie, impact de la guerre en Ukraine… Autant de sujets qui fâchent, sur lesquels il faudra s’accorder pour forger un compromis.
Réunis à Bruxelles jusqu’en début de soirée le 25 mars, les chefs d’État et de gouvernement ont longuement discuté d’éventuelles mesures à mettre en œuvre face à l’envolée des prix. Ils se sont finalement entendus sur une solution a minima : appeler la Commission européenne à approfondir « de toute urgence » l’évaluation de plusieurs pistes d’action.
Achats communs d’électricité et de gaz, compensations financières aux producteurs d’électricité affectés par le prix du gaz, plafonnement des prix… Contexte publie les options de court terme, face à la crise de l’énergie liée à l’Ukraine, que la Commission doit présenter en amont du sommet européen des 24 et 25 mars.
Contexte publie le projet de règlement que la Commission européenne discutera le 23 mars et qu’elle pourrait publier dans la foulée. Objectif : fixer des niveaux de stockage de gaz obligatoires chaque hiver, premier pas pour couper le cordon avec le voisin russe. Tout cela alimentera les discussions des dirigeants des Vingt-Sept au sommet européen des 24 et 25 mars.
Le candidat d’extrême droite a finalement publié l’intégralité de son programme le 12 mars, sans en faire la publicité. Il avait commencé à publier des livrets thématiques à partir de la fin d’année. Sans surprise, la plus grande partie du projet est consacrée à l’immigration et à la sécurité, mais des mesures sectorielles y figurent aussi. Elles ont été élaborées au sein des 28 groupes de travail pilotés par l’ex-banquier Jonathan Nadler.
Selon un document interne que Contexte publie, EDF étudie différentes options pour le financement du nouveau nucléaire. Mais sa mauvaise santé financière, qui implique une forte participation de l’État, et sa volonté de réduire les « dissynergies industrielles » tout en limitant l’impact sur son organisation, semblent difficilement acceptables par Bruxelles. Plusieurs pistes mènent à une nationalisation d’EDF. Une possibilité effleurée par Emmanuel Macron lors de la présentation de son programme, le 17 mars.
Contexte publie le projet de « cadre temporaire » autorisant de façon exceptionnelle certaines aides d’État en raison des conséquences de la guerre en Ukraine. Il a été transmis aux États membres le 10 mars.
Dossiers bruxellois, nucléaire, énergies renouvelables, décentralisation et rénovation énergétique… La candidate LR à la présidentielle a affiné ses propositions, sur fond de conflit en Ukraine. Contexte fait le point avant la présentation officielle du programme, qui devrait intervenir la semaine prochaine.
Confronté aux discours hostiles d’une partie des candidats, le secteur reste serein, misant sur un « principe de réalité » le rendant incontournable dans le mix électrique. Les acteurs déplorent toutefois le niveau du débat, qui se résume bien souvent au traditionnel « nucléaire versus éolien ».