Anna Hubert

Anna Hubert

Journaliste Énergie

Journaliste à Bruxelles depuis janvier 2019, j’ai travaillé pour le bureau bruxellois du quotidien japonais Asahi Shimbun et fait mes armes en tant que pigiste pour les rubriques Energie et Pouvoirs de Contexte. J’ai également collaboré avec plusieurs autres médias francophones (Ouest France, Usine Nouvelle…). J’avais auparavant travaillé aux émissions Avenue de l'Europe et Drôle d'Europe à France télévisions. 


Diplômée du Collège d’Europe de Bruges, master “European governance and politics”, j’ai également un double master en communication politique délivré par Sciences Po Rennes et le Celsa (Paris IV Sorbonne). 


J'écris dans la rubrique Energie de Contexte à Bruxelles depuis janvier 2020.

Déclaration d’intérêts

Autres activités professionnelles ayant donné lieu à rémunération ou gratification depuis mon arrivée à Contexte

Je fais parfois quelques piges pour d'autres médias (Ouest France, LN24, TV5 monde, etc).

Lire l'ensemble de la déclaration
Détention d’actions ou de créances sur une société susceptible d’une couverture éditoriale

Néant

Participations actuelles aux instances dirigeantes d'un organisme public ou privé (association, sociétés) susceptibles d’une couverture éditoriale

Néant

Fonctions bénévoles actuelles dans une association émettant des positions sur des politiques publiques (plaidoyer), dons réguliers et adhésions en cours à un parti politique ou syndicat

Néant

Fonctions et mandats électifs

Néant. Je suis membre du CSE de Contexte. 

Liens familiaux* ayant une activité professionnelle ou militante significative dans des organismes publics ou privés susceptibles d’une couverture éditoriale

Néant

* Ascendant, descendant, conjoint, partenaire lié par un pacte civil de solidarité, relation de couple stable et avérée.

Ses articles

Entretien - Réforme du marché de l’électricité : Agnès Pannier-Runacher veut sortir « des fantasmes » autour du nucléaire

En marge d’une réunion avec ses homologues des Vingt-Sept en Espagne, la ministre française de la Transition énergétique explique qu’il lui faut encore convaincre certains de ses homologues que « le nucléaire n’est pas une martingale ». La question du soutien accordé à l’atome – via des contrats à prix garantis – bloque toujours un accord entre États sur une réforme du marché de l’électricité. Agnès Pannier-Runacher dénonce « l’hypocrisie » de certains débats.

Réforme du marché européen de l'électricité : « restez connectés »

Vous êtes perdus dans les méandres des négociations sur le marché de l'électricité qui ont abouti le 14 décembre ? Contexte éclaire votre lanterne. Retrouvez et confrontez les positions de la Commission, du Parlement européen et du Conseil ainsi que les premiers détails du compromis final. Ce kit de survie sera régulièrement mis à jour.

Directive sur les renouvelables : un compromis « sur mesure » pour convaincre la France de lever son blocage

La présidence du Conseil a proposé, le 14 juin, une modification de l’accord trouvé avec le Parlement européen sur la directive RED. Quelques lignes qui faciliteraient la tâche de la France pour atteindre ses objectifs d’hydrogène « vert ». Mais les opposants à cette réouverture du texte n’ont pas dit leur dernier mot. Les ambassadeurs reprendront les négociations le 16 juin.

Réforme du marché de l’électricité : ce qui crispe, ce qui divise, ce qui fait consensus

Contexte a retenu les positions d’une quinzaine d’États membres sur les points clés de la proposition de refonte du marché de l’électricité présentée mi-mars. Un panel représentatif des différents intérêts défendus à travers l’Union, qui fait la lumière sur ce qui cristallise le débat au Conseil. Contrats à prix garantis, place du nucléaire, redistribution des profits… retrouvez les pro et les anti.

Document - Le rapport parlementaire sur le règlement « industrie zéro émission nette », qui élargit la liste des technologies soutenues sans intégrer le nucléaire

Contexte publie le texte du rapporteur Christian Ehler (PPE, droite), qui revoit la définition des technologies « zéro émission nette » – un statut donnant droit à des financements et des procédures d’octroi de permis facilités. L’Allemand remplace la liste dressée par la Commission européenne par une référence aux activités compatibles avec la taxonomie verte de l’UE, sans pour autant intégrer l’atome. Il veut aussi soutenir l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement de ces technologies et obliger les États à leur consacrer 25 % de leurs recettes tirées du marché du carbone.

Énergies renouvelables : la France fait traîner la directive RED, diplomates et eurodéputés voient rouge

Paris a fait capoter le 17 mai, au moins provisoirement, le compromis trouvé entre les Vingt-Sept et le Parlement pour réviser la législation européenne sur les renouvelables. La France n’est pas disposée à soutenir cet accord, qu’elle juge trop timide sur l’hydrogène issu du nucléaire. Toutes les options sont envisagées pour sortir de l’impasse, y compris celle d’une réécriture partielle du texte.

Frans Timmermans : sur le Pacte vert, « on fonce jusqu’à la fin »

Le vice-président exécutif de la Commission européenne répond aux attaques du Parti populaire européen contre le Pacte vert et à la volonté du président Emmanuel Macron de faire une « pause » sur la réglementation environnementale. À un an des élections européennes, le Néerlandais se projette sur la campagne et le projet politique de son parti, les sociaux-démocrates (S&D).

Document - Prix garantis, rente plafonnée, stockage obligatoire… la refonte du marché de l’électricité vue par le rapporteur parlementaire

Contexte publie le rapport confié au socialiste Nicolás González Casares et détaillant le volet principal de la réforme du marché de l’électricité. L’Espagnol entend encadrer davantage les contrats à prix garantis (CFD), sans aller jusqu’à remettre en cause leur utilisation pour financer le nucléaire existant. Il veut plafonner les revenus des producteurs en cas de crise ou encore, fixer aux Vingt-Sept un objectif obligatoire de stockage.

L’acte délégué, outil tendance mais controversé de la fabrique européenne de la loi

Son utilisation croissante, depuis de longs mois, ne fait pas que des heureux. Les décisions prises par le biais de ces décrets à la bruxelloise sont jugées trop politiques pour être couchées dans un texte quasi entièrement à la main de la Commission. Peu transparent dans son élaboration, l’acte délégué donne aussi du fil à retordre aux lobbyistes.

Document - Le projet de compromis des eurodéputés pour encadrer les fuites de méthane de l’énergie veut un objectif pour 2030

Le Parlement européen se prépare à voter, en commissions, sa position sur le règlement censé réduire les fuites de méthane des gaziers, pétroliers et de l’industrie du charbon. Le texte de compromis provisoire, que publie Contexte, renforce l’ambition de la Commission européenne et du Conseil en affublant l’industrie fossile européenne de normes plus strictes. Reste à savoir s’il remportera la majorité des suffrages le 26 avril.

Réforme du marché de l’électricité : comment Paris a branché Bruxelles

Paris mène un travail d’influence multifacette afin de convaincre l’exécutif européen d’adopter une solution « à la française » pour réformer le marché de l’électricité. Lobbyistes, scientifiques et ministères ont œuvré de concert à Bruxelles en amont de la présentation de la révision. Le 14 mars, la France s’est réjouie de voir que ses efforts avaient payé. Mais dans une négociation qui s’annonce encore ardue, elle entend continuer à défendre ses intérêts.

Hydrogène : ceci n’est pas une banque

Ursula von der Leyen avait surpris, en septembre 2022, en annonçant la création d’une « banque de l’hydrogène » dotée de 3 milliards d’euros pour doper le secteur. Six mois plus tard, le projet présenté par la Commission n’a plus grand-chose à voir avec une banque et exclut, au passage, l’hydrogène issu du nucléaire.

Mythes et réalités de la réforme du marché de l’électricité

L’annonce d’une révision du marché de l’électricité par la présidente de la Commission à l’été 2022 a fait naître beaucoup d’espoirs et autant de craintes. Chacun y projetant son propre récit : solution pour passer l’hiver ou pour rémunérer le nucléaire français, source de replis nationaux ou d’un nouveau conflit franco-allemand, etc. Contexte démêle le vrai du faux.

Documents - Les plans de la Commission européenne pour réviser (sans révolutionner) le marché de l’électricité

Contexte publie les avant-projets de deux règlements attendus pour le 16 mars. Pour Bruxelles, il s’agit d’éviter une nouvelle envolée généralisée des prix de l’énergie en misant notamment sur le développement des contrats à long terme pour les renouvelables et le nucléaire. Effacement, prix réglementés ou exigences de couverture des fournisseurs complètent l’arsenal de solutions qui doit permettre aux Européens de déconnecter les factures d’électricité des cours très fluctuants du gaz.

Entretien - « L’Allemagne est favorable à une réforme sérieuse du marché de l’électricité », clarifie Sven Giegold

Dans une interview à Contexte, le secrétaire d’État allemand chargé de l’Énergie veut tordre le cou à l’idée selon laquelle Berlin ne veut pas toucher au fonctionnement du marché de l’électricité. Il reconnaît toutefois des « discussions parfois difficiles avec la France », bien plus réformiste. Pour Sven Giegold, les mesures les plus controversées comme celles portées par Paris ou Madrid en faveur de contrats obligatoires à prix fixe pour les centrales existantes – y compris nucléaires – ne doivent pas être décidées avant les élections européennes de mai 2024.

Entretien - L’Espagnole Teresa Ribera veut « travailler dur » pour faire aboutir la réforme du marché de l’électricité « avant mai 2024 »

Dans une interview à Contexte, la ministre espagnole de la Transition écologique se dit favorable à des factures reflétant davantage les coûts de production nationaux et à des contrats au prix fixe pour le nucléaire existant. Celle qui fut parmi les premiers à porter le projet de réforme pourrait être une alliée de poids pour la France, en pointe sur la réforme du marché. D’autant que Madrid assure la présidence tournante du Conseil au second semestre 2023.

24 février 2022 – 24 février 2023 : les douze mois qui ont fait sauter les tabous énergétiques européens

Plafonnement des prix, taxation des profits, révision des marchés, affirmation du nucléaire… Un an après le lancement de l’offensive russe, la guerre en Ukraine a rebattu les cartes de la politique énergétique de l’UE. Entre changements de méthodes et revirements stratégiques.

Face aux manœuvres de Paris, Madrid et Berlin (hydro)gênés aux entournures

L’hydrogène bas carbone doit être reconnu et soutenu au même titre que l’hydrogène vert dans les textes européens : voilà le refrain que la France répète à toutes les tables de négociation bruxelloises, quitte à envenimer les discussions sur la révision de la directive « énergies renouvelables ». Dans son combat, Paris cherche des alliés de poids et tente de forcer la main de ses partenaires allemand et espagnol… qui ne se laissent pas faire.

Hydrogène vert : un traitement de faveur pour le mix nucléaire français

Si elle ne signe pas (encore) l’avènement de l’hydrogène bas carbone, la victoire est de taille pour la France. Paris a réussi à faire reconnaître à Bruxelles la spécificité des pays qui ont fait le pari du nucléaire. Ceux-ci bénéficient d’un traitement privilégié dans la définition de l’hydrogène vert présentée par la Commission le 13 février. Un succès que les défenseurs du nucléaire rêvent déjà de dupliquer.