Aides néfastes à la biodiversité, le chiffrage de la discorde entre ministères

Les inspecteurs généraux des ministères de l’écologie (IGEDD) et des finances (IGF) n’ont pas réussi à s’accorder avec ceux de l’agriculture (CGAAER) sur le chiffrage des niches brunes. Ils signent chacun des conclusions distinctes au terme de la mission prévue par la stratégie nationale pour la biodiversité 2030. Les premiers évaluent à 20 milliards d’euros les dépenses publiques à revoir « en priorité », dont 8,3 milliards pour l’agriculture, quand les seconds n’identifient qu’un milliard d’euros d’aides nuisibles dans ce secteur.

24 juillet 2025 à 8h00

Environnement, Agro

Les inspections générales des ministères de l’écologie et des finances ont choisi un autre chemin méthodologique que celle de l’agriculture pour évaluer les aides publiques défavorables à la biodiversité. UZENZEN/ISTOCK

par Hugo Thérond

À l’instar de leurs ministres de tutelle, les administrations centrales de l’écologie et de l’agriculture adoptent parfois des positions divergentes. Mais là, le désaccord est total entre leurs services d’inspection, l’IGEDD et le CGAAER. Le troisième impliqué, l’Inspection générale des finances, s’est cette fois rangé du côté du premier. Leur rapport été publié le 22 juillet, après que Contexte a dévoilé le contenu de l’autre rapport signé par le seul CGAAER.

La lettre de mission découlant de la stratégie nationale…

Découvrez le média de référence des affaires publiques