Après Genève, les négociations sur le traité plastiques sont dans l’impasse

La communauté internationale a quitté la Suisse, le 15 août, comme elle avait quitté Busan huit mois plus tôt : dans la confusion et sans traité plastiques. Beaucoup d’obstruction, de fortes oppositions, un manque de leadership et la méthode de négociation sont pointés pour expliquer ce nouvel échec. La suite du processus reste incertaine.
19 août 2025 à 8h00
Environnement
L'installation artistique « The Thinker's Burden » (Le fardeau du penseur), créée par Benjamin Von Wong, accueille les délégués au Palais des Nations. IISD/ENB - Kiara Worth
par Laura Mercier à Genève

La Suisse n’aura pas son « accord de Genève », comme elle l’espérait à l’ouverture de la sixième session de négociation pour un traité international contre la pollution plastique, le 5 août dernier. Les dix jours de pourparlers prévus n’ont pas permis aux États de parvenir à un accord, malgré les efforts entrepris depuis fin 2024 pour rapprocher les positions. Après une nuit blanche, le 15 août à l’aube, le président du comité intergouvernemental de négociation (CIN), l’Équatorien Luis Vayas…

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Tandis que les Européens prenaient la route des vacances et que notre briefing s’interrompait pendant une quinzaine de jours, diplomates, scientifiques, ONG et industriels du monde entier ont pris la direction de Genève pour la suite des négociations sur un traité contre la pollution plastique, du 5 au 14 août. Huit mois après l’échec à Busan (Corée du Sud), cette nouvelle tentative était annoncée comme la dernière chance pour parvenir à un accord. En vain. Contexte vous raconte jour par jour cette saga onusienne, comme si vous y étiez.
Traité plastiques
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À partir du 5 août, huit mois après avoir quitté Busan sans accord, la communauté internationale arrive à Genève mieux préparée à négocier le contenu d’un traité contre la pollution plastique. Mais l’opposition franche entre deux blocs de pays persiste. Pour sortir de l’impasse, les négociateurs comptent sur l’implication des ministres, un président des débats plus tranchant et l’engagement de pays clés comme la Chine.
Traité plastiques
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