Santé

Après son rejet par la commission des affaires sociales dans la soirée du 31 octobre, le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) arrivera en séance publique le 4 novembre. Mais son examen pourrait s’arrêter aux recettes, si les députés refusent de voter cette partie. Un scénario jugé probable à ce stade, au regard des positions des groupes, souvent irréconciliables.

L’examen en commission des affaires sociales du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2026 débute ce 27 octobre. Le gouvernement, qui annonce renoncer au 49.3, promet une discussion plus parlementaire que jamais. Contexte passe en revue les personnages clés de l’exécutif et du Parlement, dont dépendra le contenu du PLFSS.

Cette année encore, le secteur du médicament est mis à contribution pour dégager des économies. Trop, selon lui. À des réformes structurelles s’ajoute en effet un montant historique de baisses de prix, bien qu’il soit probable que le montant de la contribution sur le chiffre d’affaires reste stable. Ces perspectives inquiètent les industriels, déjà fébriles en raison de l’offensive de Donald Trump sur les droits de douane et les prix des médicaments.

La mouture 2026 du projet de loi de financement de la Sécurité sociale contient inévitablement de nombreuses mesures destinées à réduire les dépenses. Pour anticiper cet objectif, le secteur de la santé a redoublé d’efforts pour faire avancer ses pions. Certains acteurs ont obtenu satisfaction dans le texte adopté en Conseil des ministres, le 14 octobre. Contexte a passé en revue l’ensemble des mesures apportées au débat et leur destin dans le PLFSS finalement présenté.