Empêcher les délocalisations, tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre de 20% d’ici 2020, et de 80 à 95% d’ici 2050.
Telle est la problématique à laquelle tente de répondre la Commission européenne, sous la pression des grandes entreprises fortement consommatrices d’électricité en Europe. (Lire le contexte)
Mardi 22 mai, Bruxelles a donc fait des propositions pour compenser l’augmentation des factures d’électricité de certaines entreprises, obligées, à partir de 2013, d’acheter les quotas de CO2 sur…
Contexte
Le marché du carbone européen ou plutôt, "Système communautaire d’échange de quotas d’émission (SCEQE)", en vigueur depuis 2005, s’applique à près de 11 500 installations industrielles fortement émettrices de CO2.
Chaque année, les États attribuent aux installations concernées un certain nombre de quotas, défini conjointement avec la Commission.
En fin d’année, les industriels doivent restituer le nombre de quotas correspondant à leurs émissions. S’ils émettent davantage de CO2 que de quotas octroyés, ils ont la possibilité d’en racheter sur le marché auprès d’industriels plus vertueux qui auraient mis en vente leurs quotas excédentaires.
L’Union européenne espère ainsi inciter les entreprises à réduire leurs émissions de CO2 et à réorienter leurs investissements vers des sources d’énergie moins polluantes.
Tous les permis d’émission de CO2 sont encore aujourd’hui attribués gratuitement. Ils seront progressivement vendus aux enchères à partir de 2013.