Les bonnes raisons des députés et des lobbyistes pour créer un groupe d’études

En passe d’être définitivement arrêtée en février, la liste des présidents et des membres des groupes d’études de l’Assemblée nationale est l’occasion pour les représentants d’intérêts de voir à quoi les députés s’intéressent.

Édition Pouvoirs
Diane de Fortanier
23 janvier 2018 à 18h35

À lire également

L’Assemblée nationale au bord de la surchauffe interne

Le président de l’Assemblée, Richard Ferrand, s’alarme de la dispersion des missions de contrôle et de la croissance record du nombre de groupes d’études. Il estime que la cote d’alerte est atteinte et cherche donc à recadrer les travaux parlementaires. Une initiative consensuelle sur le principe, mais compliquée à mettre en œuvre.

La réunion de balayage, un lieu de pouvoir au groupe LRM

Sur chaque texte de loi, une réunion dite « de balayage » permet de sélectionner les amendements qui seront portés par le groupe majoritaire en commission et en séance. Si tous les députés peuvent proposer et débattre, la décision finale revient très souvent aux seuls responsables du groupe, ce qui ne manque pas de provoquer critiques et frustrations.

Les turpitudes des études du Parlement européen 

En décembre 2017, l’eurodéputée Karima Delli a dénoncé un cas de conflit d’intérêts sur une analyse commanditée par la commission Transports au service des départements thématiques. Depuis, les langues se délient. 

Contexte, l’info politique dont les professionnels ont besoin.

Essayez gratuitement

Essayez Contexte pour suivre les politiques publiques en France et en Europe

Recevez tous les matins dans votre boîte e-mail une sélection d’informations et d’analyses de notre rédaction

Accédez à des scoops et des ressources pour décrypter les enjeux et les rapports de force politiques

Suivez la fabrication des textes de loi en temps réel tout au long de la navette parlementaire